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LE VICE ET LA VERTU - BOX OFFICE ROGER VADIM 1963
LE VICE ET LA VERTU
1er MARS 1963
- Réalisation : Roger Vadim
- Scénario : Roger Vadim, Roger Vailland, d'après des personnages créés par D.-A.-F. de Sade
- Adaptation : Roger Vadim, Claude Choublier
- Images : Marcel Grignon
- Musique : Michel Magne
- Production : Société nouvelle des établissements Gaumont (Paris), Trianon Production (Paris), Ultra Films (Rome)
- Directeur de production : Irénée Leriche
- Durée : 106 minutes
- Pellicule 35 mm, Ultrascope
- Genre : Drame
- Première présentation le 1er mars 1963
- Tournage: 30 juillet 1962 - ?
- Annie Girardot : Juliette Morand, la sœur de Justine et maîtresse de Schorndorf
- Robert Hossein : Le colonel S.S Erik Schorndorf
- Catherine Deneuve : Justine Morand, la jeune fille emprisonnée
- Otto E. Hasse : Général Von Bamberg
- Philippe Lemaire : Hans Streicher
- Luciana Paluzzi : Héléna, numéro 88
- Serge Marquand : Ivan
- Georges Poujouly : Le lieutenant Hoech
- Howard Vernon : Le général S.S
Paris, juin 1944. Alors que Justine, en robe de mariée, se prépare à entrer dans l'église, la police allemande arrête Jean, son fiancé. Justine se rend aussitôt à l'hôtel Lutétia, que les occupants ont transformé en lieu de plaisir. Elle y trouve sa soeur Juliette et la supplie d'intervenir auprès de son amant, le général Von Bamberg. Juliette répond par un éloge de l'égoïsme et ne promet rien. Jean réussit à s'évader.- Lorsqu'elle apprend la nouvelle par téléphone, Justine, qui pense que sa soeur est à l'origine de cette libération, se croit obligée d'aller remercier Juliette et Von Bamberg dans leur hôtel particulier. C'est là qu'apparaît le colonel SS Schorndorf, venu assassiner le général, soupçonné de complot contre Hitler. Le poison foudroie Von Bamberg. Subjuguée par le charme satanique de Schorndorf, Juliette devient sa maîtresse. Justine, témoin gênant, est déportée à la, un mystérieux château d'Autriche. Dans une tenue à l'antique, les jolies captives obéissent aux ordres de leurs bourreaux pervers. Tandis que l'armée allemande est en déroute sur tous les fronts, Schorndorf négocie en vain avec les Alliés et s'enfuit avec Juliette vers la. Accueillie parmi les maîtres, Juliette assiste à une parodie de tribunal et reconnaît sa soeur parmi les esclaves à punir. Dehors, les Américains cernent le château. Justine refuse d'aider Juliette, qui aurait voulu se tirer d'affaire en se faisant passer pour une détenue. Dans une ambiance d'apocalypse, Juliette meurt, empoisonnée par Schorndorf. Surpris par les assaillants, celui-ci est abattu par une rafale de mitraillette. Justine et plusieurs de ses compagnes réussissent à rejoindre les libérateurs.
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Après 10 mois d’absence revoici Annie qui pour son retour a choisi de tourner avec un des réalisateurs Français les plus en vue des 10 années précédentes. VADIM reste sur un impressionnant succès en 1959 avec sa version des « liaisons dangereuses » avec Gérard PHILIPE et Jeanne MOREAU ainsi que « le repos du guerrier » avec Brigitte BARDOT en 1962. Roger VADIM ne fait pas dans la dentelle, parfois dans le ridicule, ses films doivent être à la mode, provocants, épater les bourgeois. Et pour l’instant le public suit. Pour Annie GIRARDOT c’est le retour sur les plateaux de cinéma après son accouchement. Elle va partager sa vie entre la France et l’Italie où est née sa fille, qu’elle a eu avec l’acteur Renato SALVATORI. Pour être plus proche de son mari (assez volage) elle tournera régulièrement en Italie, certains films n’étant pas distribués en France. Son rythme de tournage est effréné, et cela a des conséquences sur la qualité des films qu’elle choisit. Elle amorce une période cinématographique pas des plus heureuses que ce soit en terme de qualité ou en terme d’entrées. Cependant le choix de VADIM pour son retour semble judicieux. Mais celui-ci s’embourbe dans une histoire abracadabrante de fausse vrai transposition de l’œuvre du Marquis de Sade dans la France occupée de 1944. La presse en voudra beaucoup à VADIM de faire du racolage. Celui-ci argumente que son film n’a rien à voir avec l’œuvre de SADE, cependant les deux héroïnes du film portent justement les noms de Juliette et Justine ?. Malgré la présence de la jeune Catherine DENEUVE à ses cotés, Annie GIRARDOT ne parvient pas à tirer le film hors du marasme cinématographique dans lequel il est plongé. Encore une fois on utilise son image « sulfureuse » et les rôles de mauvaise fille qu’elle a tant incarné dans les années 50. Cassé par la critique, le film prend pourtant la première place du Box Office des exclusivités à Paris, comme d’habitude pour VADIM qui devra déchanter rapidement, le film glissant rapidement au Box Office alors que « le repos du guerrier » est encore présent dans les classements. Au final le film passe à peine les 1.5 millions d’entrées, un score loin de satisfaire tout le monde comme on peut aisément l’imaginer.
Alors que le film a été réédité par Gaumont en édition "à la demande" sa diffusion reste nulle. Peu de vidéos disponible sur les plateformes vidéo, bref, ce film reste donc une oeuvre très méconnue de Roger Vadim alors que celle-ci se place pourtant dans la période où le réalisateur connaissait le succès. Il reste cependant un film à considérer pour l'audace du propos mais aussi comme un des premiers rôles important pour Catherine DENEUVE qui fascine VADIM autant que le spectateur. Félicitons également Robert HOSSEIN et Annie GIRARDOT pour des rôles pas facile à assumer. Le film reste une curiosité à découvrir à l'occasion.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
1 556 664
ENTREES Paris 1ère exclusivité
238 814
ENTREES PARIS toutes exploitations
389 166
ENTREES Paris
1ère semaine n° 1
2ème semaine n° 2
3ème semaine n° 4
4ème semaine n° 5
5ème semaine n° 7
55 848
43 711
32 713
27 740
19 278
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
10
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
3
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
18 616
COTE DU SUCCES
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Tags : LE VICE ET LA VERTU, ROGER VADIM, ROGER VADIM BOX OFFICE, CATHERINE DENEUVE, ANNIE GIRARDOT, ROBERT HOSSEIN
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