-
LES AVENTURES D'UN HOMME INVISIBLE - BOX OFFICE JOHN CARPENTER 1992
LES AVENTURES D’UN HOMME INVISIBLE
(MEMOIRS OF AN INVISIBLE MAN)
29 JUILLET 1992Réalisation
John CARPENTER
Scénario
Robert COOLECTOR/Dana OLSEN
Directeur de la photographie
William FRAKER
Musique
Shirley WALKER
Production
Dan KOSRULD/CANAL +/REGENCY
Distribution
WARNER BROS
Durée
99 minutes
Nick HALLOWAY
Chevy CHASE
Alice MONROE
Daryl HANNAH
David JENKINS
Sam NEILL
Au cours d'une soirée passablement arrosée, Nick Halloway, analyste financier et célibataire endurci, rencontre la femme de sa vie en la personne d'Alice Monroe, une réalisatrice de documentaires ethnologiques que lui ont présentée ses amis George et Ellen Talbot. Le lendemain, encore sous le coup d'une tenace gueule de bois, il assiste à une conférence donnée par le savant Bernard Wachs dans le laboratoire de recherches Magnascopics. S'étant assoupi dans le sauna de l'établissement, il n'entend pas la sirène d'alarme déclenchée par un catastrophique court-circuit. Lorsqu'il se réveille, il s'aperçoit qu'il est devenu invisible et que l'immeuble, évacué d'urgence, est entouré d'un cordon de sécurité. Un agent de la C.I.A., David Jenkins, imagine aussitôt le parti à tirer de la situation : sous sa nouvelle forme, Nick pourrait devenir un inestimable espion. Ayant réussi à s'échapper, ce dernier contacte Wachs, qui est aussitôt arrêté par les hommes de Jenkins. Alice, de son côté, est filée sans relâche. Nick se réfugie dans la villa des Talbot au bord de la mer où Alice, George, Ellen et leur ami Richard viennent passer le week-end. Après avoir saboté les manœuvres de séduction de Richard envers Alice, Nick révèle son malheur à la jeune femme, qui prend activement les choses en mains. En maquillant Nick, elle lui redonne une apparence quasi humaine, lui permettant ainsi de sortir en sa compagnie. Pendant ce temps, Jenkins, malgré l'opposition de son patron Warren Singleton, soumet Wachs à un interrogatoire poussé. Le savant meurt d'une crise cardiaque, anéantissant ainsi tout espoir, pour Nick, de redevenir visible. Dans le train qui doit les conduire au Mexique, Alice est arrêtée par la C.I.A., mais Nick réussit à s'échapper. Pour libérer la jeune femme, il se propose en échange à Jenkins. Ce dernier accepte mais Nick, ayant utilisé George comme leurre, réussit à éliminer Jenkins et à gagner la Suisse en compagnie de sa bien-aimée.
Si vous ne voulez pas prendre un pain dans la tronche par John CARPENTER, évitez de lui parler de cet homme invisible, qu’il a par ailleurs, totalement oublié (sauf quand on le lui rappelle). N’ayant pas tourné le troisième film pour « Alive films » et un peu à court de monnaie, il se résout à accepter l’offre de mettre en scène une nouvelle mouture de l’homme invisible. Ce n’est pas une nouvelle resucée du roman de HG Wells, mais un film tiré d’un obscur bouquin dont les droits ont été acheté par Chevy CHASE, qui rappelons le, est quand même un des plus mauvais acteurs de tous les temps dont la France, dans son infinie bon goût, a superbement ignoré tout le long de sa triste carrière. Le film est produit par une flopée de monde, dont au passage le Studio Canal, Chevy CHASE, la WARNER bref, tout pour se planter la gueule en beauté. De plus John CARPENTER ne dispose pas de son équipe habituelle et cela se voit. Bon que reste-t-il du film 15 ans après ? Que ce n’est pas un mauvais John CARPENTER, mais que ce n’est pas non plus un bon CARPENTER, ce qui est déjà une déception en soi, mais on ne peut en vouloir au Maître, car bien sûr le film lui échappe artistiquement, ne serait-ce que parce que Chevy CHASE, ne peut se décider à choisir à donner un ton dramatique au film ou lorgner sur la comédie à coups de gags foireux comme il sait si bien le faire. En plus, comme le film doit être romantique, on adjoint à Chevy CHASE une actrice sa mesure : Daryl HANNAH, dont le talent est inversement proportionnel à la longueur de ses interminables jambes. Et en plus il y a Sam NEILL !! Bref, il y a quand même la séquence du début bien sympathique avec la disparition d’une partie de l’immeuble au cours de la catastrophe et des effets spéciaux du studio ILM de George LUCAS dont le budget pour le film est égal à peu près à 15 fois le budget d’un film du Maître. Ne reste plus qu’au Maestro d’emballer le film avec la technique qu’on lui connaît, se contentant d’être un « yes man » du studio, ce qui n’a plus du lui arriver depuis longtemps. Alors qu’il était attendu comme un champion en puissance au Box Office américain, le film se prend une très sévère veste , les spectateurs étant, eux aussi, invisibles dans les salles américaines. En France, malgré le public Parisien habituel, le film ne parvient même pas à atteindre les 300 000 entrées. John CARPENTER ne se fait pas réellement une bonne publicité, en encore une fois les portes des grands studios vont se refermer. Le Maestro jure qu’on ne le reprendra plus et décide de revenir à des petits budgets. Mais les années 90 débutent bien mal pour lui et sa production va se ralentir….
A noter que sur l'affiche Française, le visage de Chevy CHASE a été effacé, on se demande pourquoi....ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
284 996
ENTREES Paris
117 438
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
39 638
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
11
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
28
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
1416
1er JOUR Paris
5 552
Budget
40 M$
Recettes USA
14,3 Ms
COTE DU SUCCES
*
Tags : JOHN CARPENTER, L'HOMME INVISIBLE, BOX OFFICE
-
Commentaires
2steforceMercredi 29 Mai 2013 à 04:36Répondre1renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:36Je crois que je n'aurais pas mieux dit !!!!
Ajouter un commentaire