-
QUAND PASSENT LES FAISANS - MICHEL AUDIARD BOX OFFICE 1965
QUAND PASSENT LES FAISANS
10 SEPTEMBRE 1965
- Réalisation : Édouard Molinaro
- Production : Gaumont International
- Producteur délégué : Alain Poiré
- Distribution nationale et internationale : Gaumont
- Scénario et adaptation : Albert Simonin et Jacques Emmanuel
- Dialogues : Michel Audiard
- Photo : Raymond Le Moigne
- Musique : Michel Legrand
- Durée : 89 minutes
- Son : monographique
- Pellicule : 35 mm (positif et négatif)
- Paul Meurisse : Alexandre Larsan-Bellac
- Bernard Blier : Hyacinthe Camus
- Jean Lefebvre : Arsène Baudu
- Michel Serrault : Rimero
- Yvonne Clech : Lady Valérie Paterson
- Claire Maurier : Micheline Camus
- Daniel Ceccaldi : le directeur Barnave
- Robert Dalban : Le concierge de l'hôtel
- Jacques Dynam : Le chauffeur de Rimero
Deux petits escrocs sont engagés par Larsan-Bellac, un escroc notable. Celui-ci veut échanger des titres russes, sans aucune valeur, contre 500 millions Ribero, entrepreneur de travaux publics se laisse avoir. Quand il se rend compte de la supercherie, il décide de se venger...
*******************************
Les années 60 étaient propices à la diffusion de multiples comédies traitées aujourd’hui avec une certaine condescendance. Sans vouloir critiquer, bon nombre de comédies Françaises d’aujourd’hui devraient prendre exemple sur celles-ci. Au moins y avait-il de bons acteurs alors que les comédies de maintenant sont réservées aux acteurs de Canal + et autres présentateurs télé. Bref, dans ce film nous retrouvons une majorité des équipes des « tontons flingueurs » et autres « barbouzes », il ne manque que Georges LAUTNER à l’appel. Le film commence sur une tentative de faisandage d’un arnaqueur de petite envergure interprété par un Jean LEFEBVRE en grande forme. Il repère les immeubles où est intervenu un décès récent et tente de vendre à la famille du défunt des exemplaires du « kamasutra » en prétextant qu’ils avaient été commandés par le défunt. Evidemment l’arnaque rate. Pas en reste il commet l’erreur de fourguer une lampe de fiacre à la femme de Hyacinthe CAMUS, un ex inspecteur de la police totalement incompétent, campé par un Bernard BLIER en forme olympique. Evidemment les deux losers feront équipe et se feront passer pour des représentants de la Chancellerie qui délivre des diplômes d’Ordre du Rayonnement Français (RF) à des gogos contre des « frais de chancellerie ». Ils rencontreront le génial Paul MEURISSE en mauvaise posture, qui les démasque facilement, et les prend en « apprentissage ». Ils choisiront de travailler dans l’emprunt Russe le « saccageur de bas de laines » et tenteront d’arnaquer le riche Ribero « 10 milliards et con comme un balai » interprété par un Michel SERRAULT correct. Si l’arnaque fonctionne, Paul MEURISSE se fera lui-même arnaquer par la sémillante Yvonne CLECH. Mais dans ce milieu les filous se refont vite.
Cette comédie très largement sous-estimée peut compter sur des dialogues millimétrés de Michel AUDIARD et une interprétation de haute volée. Les répliques fusent et l’ensemble est très sympathique. Seul un manque de rythme flagrant nuit à la qualité du film, c’est dû au terne Edouard MOLINARO qui ne possède pas le talent du Grand LAUTNER et surtout qui ne possède pas le sens du gag. C’est plaisant mais un peu plat.. Sorti à la rentrée 1965, le film souffre de la concurrence du « tonnerre de Dieu » avec GABIN sorti la même semaine. Le film s’essouffle rapidement malgré un bon million de spectateurs en France. La majorité de l’Equipe se retrouvera un an plus tard dans « ne nous fâchons pas » de LAUTNER, pas un autre calibre, c’est certain.
Quelques dialogues:
- Un homme d'expérience ne devrait jamais s'égarer dans le concret. Il est cent fois plus facile de morceler le cosmos à l'usage des claustrophobes, que de vendre un terrain à Barbizon. L'âme des affaires, c'est l'abstrait. Je n'ai vendu que ça pendant 20 ans ! Un palmarès de légende! Des références inattaquables... Mis à part le traité de Versailles, toutes l'encyclopédie de la fiction marloupine sort d'ici! Les mines de Foscao de l'Oubangui, le parking géant des galapagos, le métro de la Cordillère des Andes!
P. Meurisse
- Vous avez de bons physiques, il se dégage de vous...une bêtise lénifiante, une médiocrité...sympathique ! Et oui, votre présentation vaut mieux que ce que vous vendez!
Dans les bérézinas, pas de bassesse, pas de compromis...le mépris.
P.MEURISSE
-Ce matin tu m'as dit encore: "tout baigne dans l'huile"..
- Ah..ça c'est de la dialectique !Ca veut dire qu'en principe c'est dans la fouille! M'enfin il peut toujours y avoir une courette dans le final,et ça tous les experts te le diront !
B.BLIER
ENTREES France
1 003 633
ENTREES Paris
278 483
ENTREES Paris 1ère exclusivité
150 188
ENTREES Paris
1ère semaine n°4
2ème semaine n°3
3ème semaine n°3
4ème semaine n°6
5ème semaine n°12
6ème semaine n°12
36 602
32 594
27 060
21 750
18 150
13 594
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
6
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
3
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
12 201
COTE DU SUCCES
* *
BANDE ANNONCE DU FILM
.
Tags : QUAND PASSENT LES FAISANS, MICHEL AUDIARD, MICHEL AUDIARD BOX OFFICE, PAUL MEURISSE, JEAN LEFEVRE, BERNARD BLIER, MICHEL SERRAULT
-
Commentaires