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ROCKY BALBOA - SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE 2007
ROCKY BALBOA
20 DECEMBRE 2006(USA)
24 JANVIER 2007
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Sylvester Stallone
- Musique : Bill Conti
- Producteurs
- Robert Chartoff, Irwin Winkler (producteurs exécutifs)
- William Chartoff, Kevin King Templeton, Charles Winkler, David Winkler (producteurs)
- Guy Riedel (coproducteur)
- Sociétés de production : MGM, Columbia Pictures, Revolution Studios
- Budget : 24 millions $
- Distribution : MGM - 20th Century Fox
- Sociétés de distribution : MGM, 20th Century Fox
- Durée : 102 minutes
- Tournage : 2 décembre 2005 / 11 février 2006
- Sylvester Stallone « Rocky » Balboa
- Burt Young : Paulie Pennino
- Antonio Tarver : Mason « The Line » Dixon
- Geraldine Hughes : Marie
- Milo Ventimiglia : Robert « Rocky » Balboa Jr.
- Tony Burton : Duke, le coach de Rocky
Après avoir été deux fois champion du monde des poids lourds, le légendaire boxeur Rocky Balboa n’est plus que l’ombre de lui-même. Désormais patron d’un restaurant dans lequel il raconte ses anciens exploits à ses clients, il pleure toujours la mort de sa femme Adrian, dont il ne s’est pas remis. Son fils, Robert Jr, embarrassé par le poids de la légende de son père, le fuit constamment, rajoutant au chagrin du champion. Un jour, une émission sportive décide d’organiser un combat par ordinateur entre Rocky et l’actuel champion détesté du public, Mason Dixon. Contre toute attente, Balboa en sort vainqueur. Des promoteurs décident de réellement monter le match et Rocky, désireux d’enfin « faire sortir la bête qui reste en lui », accepte de reprendre les gants contre Dixon...
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A la nouvelle de la mise en chantier du film, j’étais partagé entre la joie et l’inquiétude. En effet, ce n’est pas la qualité du cinquième épisode qui était en cause, mais les dernières prestations de Sly, sérieusement sur la pente descendante qui mène vers la catégorie « has been ». Mais il possède toujours la possibilité de mettre en chantier des séquelles de ses deux formidables créations, ROCKY et RAMBO. Des deux personnages, celui de l’Etalon Italien semble le plus casse-gueule, en effet la soixantaine atteinte, on ne peut même plus parler de crédibilité si Rocky reprend les gants. En bon producteur STALLONE sait qu’il ne disposera pas d’une enveloppe importante, à peine plus de 24 millions de dollars, c’est le cachet qu’il percevait pour un film au temps de sa splendeur. Le film sera donc plus intimiste, pas question de faire de l’esbrouffe. STALLONE réussit son pari impossible, dès le début du film le ton est donné, place à la nostalgie. Adrian, sa chère épouse est morte d’un cancer et on voit bien que ROCKY a connu son plus grand drame.Toujours propriétaire d'un restaurant Italien de bonne qualité, Rocky est l'animateur du lieu fréquenté par des admirateurs du mythique Rocky. Paulie est toujours là et tente de réveiller Rocky. Son fils qui tente de monter professionnellement en a parfois marre de ce père toujours aussi populaire. Rocky a vieilli et bien qu'il soit encore dans une forme au dessus de la moyenne, il est bien sûr nostalgique de son passé. Avec difficulté il récupère sa licence et accepte finalement un combat "promotion" contre le champion actuel de boxe poids lourd. A l'instar du premier Rocky, il plie et ne rompt pas et termine à égalité contre le champion qui a passé son combat le plus difficile. Rocky prend un dernier bain de foule devant son public qui l'adore. Rocky écoute Paulie et semble vouloir refaire sa vie avec une autre femme, en paix avec son fils qui comprends désormais beaucoup de chose. La dernière image montre Rocky contemplant Philadelphie qui a toujours l'air aussi grise et froide.
Stallone et Rocky ont vieillis. Stallone ne cache rien des difficultés à voir son corps perdre ses facultés et à ne plus être sous les feux de la gloire. Mais Rocky demeure Rocky et il va se prouver qu'il était encore capable de grandes choses sans ses blessure.
Stallone rattrape largement le déplorable cinquième opus et donne une conclusion digne à la saga des Rocky. De plus le film semble plus riche et soigné que les précédents. Pour une fois la salle est remplie de figurants et le combat est bien réalisé. Au final sur le fond et sur la forme le film est excellent. Stallone a retrouvé son écriture et même s'il n'est plus aussi "fit" que dans sa jeunesse, il est plus massif, plus musclé. Il reste une sacrée bête de muscles et surtout a retrouvé une crédibilité au box office. Son film est humble et honnête.
Alors que certains attendent une catastrophe le film marche bien au box office où il prend la tête le week end de sa sortie, même si la concurrence est faible. Le film termine a 70 millions de recettes un score raisonnable. En France il obtient une belle première semaine avant de ralentir les semaines suivantes. Les fans se sont déplacés et le film rapporte 155 millions de dollars dans le monde, un score honorable qui va le remettre en selle au box office et convaincre de financer le retour de Rambo au cinéma.
CATEGORIERANGNOMBRESALLESENTREES FRANCE1 156 1701ère semaine1670 6424932ème semaine5257 8774943ème semaine9141 526478ENTREES PARIS221 4681ère semaine1131 346342ème semaine549 639343ème semaine925 15928BOX OFFICE USA70.2 M$1ère semaine312.1 M$3 0172ème semaine610. 5 M$3 0193ème semaine96 M$3 0181er jour Paris1er jour Paris 14 heures3 073Budget24 M$Recettes Mondiales 2012155 M$Cote du succès* *;
Tags : ROCKY BALBOA, SYLVESTER STALLONE, SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE
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