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STARMAN - BOX OFFICE JOHN CARPENTER 1985
STARMAN
(STARMAN)
3 JUILLET 1985Réalisation
John CARPENTER
Scénario
Bruce EVANS
Directeur de la photographie
Donald MORGAN
Musique
Jack NITZCHE
Production
Michael DOUGLAS
Distribution
WARNER COLUMBIA
Durée
115 minutes
STARMAN
Jeff BRIDGES
Jenny Hayden
Karen ALLEN
Mark Shermin
Charles MARTIN SMITH
Tout commence le 20 avril 1977 : la sonde américaine " Voyager II " est alors envoyée dans l'espace, avec à son bord des messages enregistrés par la communauté humaine, lançant un appel et une invitation aux êtres pouvant exister au-delà de la Terre... Sept ans plus tard, un engin suspect est repéré dans le ciel américain par les radars militaires; l'engin est abattu au-dessus d'une forêt du Wisconsin, mais son "pilote" s'en est échappé et se réfugie dans la maison d'une jeune veuve, Jenny Hayden. Celle-ci est d'abord éblouie par une étrange lueur; et, lorsqu'elle reprend connaissance, elle se trouve face à un être bizarre qui ressemble trait pour trait à son défunt mari... mais n'est pas son mari ! C'est en fait l'extra-terrestre qui, à partir d'une mèche de cheveux trouvée dans l'album de photos familial, a pris la forme humaine de l'époux de Jenny... Jenny a d'abord peur, bien sûr, mais se rend compte très vite que ce "Starman" est animé de bonnes intentions et veut surtout apprendre le maximum de choses sur les humains. Malheureusement, il ne dispose que de trois jours d'autonomie au bout desquels, sous peine de mourir, il doit rejoindre son vaisseau spatial, resté quelque part en Arizona... Jenny va donc finalement l'aider dans son périple, lui éviter toutes sortes de déconvenues dues à une certaine bêtise humaine, tandis que, de leur côté, des militaires, des agents fédéraux – dont George Fox – et un savant spécialiste des problèmes de l'espace – Mark Shermin – recherchent activement l'extra-terrestre. Après une nuit d'amour, Starman explique à Jenny, qui jusqu'à présent n'avait jamais pu avoir d'enfants que, bientôt elle aura un fils... Au bout du compte, Starman échappera de justesse à tous ces individus qui voulaient l'immobiliser pour l'étudier de plus près; il regagnera son vaisseau spatial et laissera derrière lui Jenny, de nouveau tombée amoureuse... du double de son mari !
Pour la première fois, John CARPENTER accepte un film de commande produit par Michael OUGLAS, alors producteur à succès (« à la poursuite du diamant vert » entre autres). Le scénario est sympathique et le casting est très alléchant. Le budget est de plus confortable, le maître n’aura pas à tourner avec le budget cacahuètes d’un Spielberg. Le ton du film est plus léger que les films habituels de CARPENTER, c’est clairement un film romantique sous des dehors de film fantastique. C’est toujours fort bien réalisé pour les moments fantastiques, mais plus quelconque pour les moments plus romantiques, pourtant Jeff BRIDGES fait tout son possible pour apporter finesse et émotion, mais il n’a pas l’impact qu’un Kurt RUSSELL qui manque cruellement au réalisateur. S’ensuit un film plaisant, qui a somme toutes bien vieilli, tout en conservant une connotation années 80 un poil dérangeant. La critique dans son ensemble apprécie le film, tout en notant que ce n’est pas une œuvre aussi importante que les précédentes dans la carrière de CARPENTER. Sorti à noël 1984, le film doit assurer une très sévère concurrence : « le flic de Beverly Hills »vient de débarquer et c’est un des plus gros succès de tous les temps, de plus le film doit affronter « Dune » comme concurrent direct, il ne se classe que 6ème du top hebdo US. Il parviendra à rapporter 28 millions de dollars, c’est une déception au vu du budget. Une série éponyme sera lancée en 1986 avec peu de succès.
En France, le film sort en été et le succès est mitigé, pourtant le film sort dans 33 salles à Paris/Périphérie, mais à peine 52 000 personnes se déplacent à Paris. Au final le film fait la moitié ‘un CARPENTER habituel. Même si le réalisateur est épargné, le film est quand même apprécié, on attend plus du maître du fantastique.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
411 022
ENTREES Paris
119 236
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
52 755
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
33
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
1 599
1er JOUR Paris
7 195
Budget
24 M$
(48 M$ 2007)
Recettes USA
28,7 Ms
(57 M$ 2008)
COTE DU SUCCES
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Tags : JOHN CARPENTER, STARMAN, BOX OFFICE
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Commentaires
4steforceMercredi 29 Mai 2013 à 04:453renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:45un grand film, dominé par Daniel Day LEWIS toujours au dessus du lot2orteilsMercredi 29 Mai 2013 à 04:451steforceMercredi 29 Mai 2013 à 04:45
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Je fais partie de ceux qui ont apprécié l'aspect et les scènes romantiques du film. Selon moi le film doit une partie de sa réussite (même si ce n'est pas le meilleur film de Carpenter) à une certaine délicatesse et à l'interprétation de Karen Allen et Jeff Bridges. A noter que ce dernier fut nommé à l'oscar du meilleur acteur pour sa composition. Il est vrai cependant que le film reste trés ancré dans les années 80, ce qui explique en partie son côté "n'a pas trés bien vieilli". On peut également lui reprocher un certain manque de rythme par moment tout en étant amplement plus réussi que nombre de productions du même genre et de la même période.