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SUR UN ARBRE PERCHE - LOUIS DE FUNES BOX OFFICE
SUR UN ARBRE PERCHE
8 AVRIL 1971- Réalisation : Serge Korber
- Scénario original de Pierre Roustang
- Adaptation : Jean Halain, Serge Korber
- Dialogues : Jean Halain
- Musique : Alain Goraguer (Editions Chappell Aznavour)
- Images : Edmond Séchan
- Production : Lira Films, Ascot Cinéraid, Société Nouvelle Cinématographique (Franco-Italienne)
- Chef de production : Raymond Danon
- Directeur de production : Ralph Baum
- Producteur associé : Maurice Jacquin
- Secrétaire de production : Christiane Caradec
- Tournage dans les studios de Boulogne et pour les extérieurs : les falaises de Cassis
- Pellicule 35mm, couleur par Eastmancolor
- Tirage : Laboratoire Eclair (Paris), système sonore : Westrex (Paris Studio Cinéma) Boulogne Billancourt
- Genre : Comédie, Drame
- Louis de Funès : Henri Roubier, industriel et promoteur auto-routier
- Olivier de Funès : Le jeune auto-stoppeur
- Géraldine Chaplin : Mme Muller, auto-stoppeuse et femme de l'ex-colonel
- Alice Sapritch : Lucienne Roubier, née Marval-Beaufort, la femme d'Henri
- Danielle Durou : La vedette du film d'épouvante
- Hans Meyer : L'ex-colonel Muller, mari jaloux
- Fernand Berset : L'interlocuteur à la télévision
SYNOPSIS
Henri Roubier, P.D.G., businessman à l'honnêteté suspecte, célèbre par son autobiographie « Je me suis fait sout seul », revient d'Italie où il a traité incognito l'affaire du marché européen d'autoroutes, au nez et à la barbe de ses rivaux. Profitant d'un « bouchon » causé par la grève des routiers, un auto-stoppeur, puis une jeune femme en difficulté prennent place dans la voiture de l'industriel furieux et forcent celui-ci à se diriger vers Cassis. La nuit tombe. Exaspéré par les deux indésirables, Roubier manque un virage et la voiture se précipite dans le vide. Est-ce l'écrasement, la fin, la mort ?. Non pas ! L'auto s'est miraculeusement perchée sur un pin parasol, entre ciel et terre. Reprenant leurs esprits, les trois héros tentent, par tous les moyens, de s'en sortir, mais le moindre mouvement risque de rompre le fragile équilibre ! Après avoir cherché en vain à attirer l'attention d'un bateau, d'un avion, après avoir essayé, tout aussi vainement, de confectionner une échelle de corde avec leurs vêtements, mourant de soif et de faim, ils envoient une bouteille à la mer ! Les secours (maladroits) affluent, contrés, il est vrai, par les tentatives de sabotage d'un mari jaloux et les concurrents de Roubier, trop heureux de le savoir hors de course ! Les efforts conjugués de ces derniers conduiront les malheureux « naufragés de l'espace » sur une île déserte, où il leur faudra, à nouveau, lancer un S.O.S. !
ANALYSE ET BOX OFFICE
Louis De Funès est parvenu une nouvelle fois à obtenir le top de l'année 1970 avec un 4ème épisode du Gendarme mais l'alerte a été chaude après le succès en demi-teinte de "L'homme-orchestre". D'autres comédiens attirent la sympathie du public tels Les Charlots qui ont obtenu un gros succès avec "La grande java"ou Jean Yanne voire Pierre Richard. Pourtant Louis De Funès poursuit sa collaboration avec Serge Korber car il tourne un film par an avec jean Girault, il convient d'alterner. A partir d'un script dramatique destiné à Yves Montand nous nous retrouvons dans un huis clos entre l'acteur, son fils Olivier et la charmante Géraldine Chaplin. Si l'idée de départ est bonne Serge Korber retrouve les travers de son film précédent: des longueurs et surtout un film pas vraiment drôle, un comble. De plus Korber truffe son film de petites scènes sans queue ni tête, sans doute de bonnes idées pour lui qui tombe à plat. Reste de jolis paysages et un Louis de Funès qui gâche un peu son talent malgré ses dialogues taillés par l'habituel Jean Halain qui sauvent un peu l'ensemble . Si le film a reçu une volée de bois vert, ce n'est pas non plus une catastrophe loin de là, j'ai même trouvé sur le net des fans du film il est par contre ignoré du public lorsqu'il sort sur les écrans parisiens en avril 1971. Il faut dire que c'est une bien mauvaise idée de le sortir entouré d'une féroce concurrence. Le box office est dominé par "Les Mariés de l'an II" une très bonne comédie avec Belmondo, mais aussi "Laisse aller c'est une valse" le nouveau Lautner et "Doucement les basses" avec Delon d'autres comédies qui valent très largement le film de De Funès. Les critiques sont bien tièdes le film qui n'obtient que la 4ème place du box office parisien finit sa carrière parisienne en dessous les 200 000 entrées. Un affront à peine récupéré par le public des régions françaises. Le film passe péniblement la barre des 1.6 millions d'entrées et se positionne en 20ème position au box office 1971. Il est cependant devant des films comme "Laisse aller c'est une valse" ou " Fantasia chez les ploucs" mais loin derrière "La grande java". Il reste aussi le plus petit score d'un film de Louis De Funès depuis sa période "moderne". Pour la première fois on ressent que c'est un "De Funès" de plus. Il ne faudra pas longtemps pour vérifier cette question car "Jo" le nouveau Jean Girault sort en septembre 1971 suivi de "La folie des grandeurs" de Gérard Oury.
Serge Korber ne collaborera plus avec Louis De Funès après cet échec commercial (à l'échelle d'un De Funès) et tournera avec Annie Girardot l'inégal "Les feux de la Chandeleur" puis le catastrophique "Ursule et Grelu" avant de se tourner vers le film porno.
CATEGORIE POS NOMBRE SALLES ENTREES FRANCE 1 622 836 ENTREES PARIS BANLIEUE 174 795 1ère semaine 4 42 306 8 2ème semaine 5 35 807 3ème semaine 7 27 935 4ème semaine 13 16 285 Cote du succès * *
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Film trop triste