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TREIZE A TABLE - BOX OFFICE ANNIE GIRARDOT 1955
TREIZE A TABLE
28 DECEMBRE 1955 (Marseille)29 FEVRIER 1956 (Paris)
- Réalisation : André Hunebelle
- Scénario : Jean Halain d'après la pièce éponyme de Marc-Gilbert Sauvajon
- Photographie : Paul Cotteret
- Musique : Jean Marion
- Production : André Hunebelle, Pierre Cabaud, Adrien Remaugé, René Thévenet
- Sociétés de production : Safia, Contact Organisation, Pathé Films
- Société de distribution : Pathé Consortium Cinéma
- Format : Noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 - Son Mono
- Micheline Presle : Madeleine Villardier
- Fernand Gravey : Antoine Villardier
- Mischa Auer : Badabof
- Jean Brochard : Docteur Pelourzat
- Germaine Montero : Consuelo Koukouwski
- Max Révol : Frédéric
- Annie Girardot : Véronique Chambon
Pour le réveillon de Noël, Madeleine VILLARDIER et son mari Antoine ont invité des amis. Une invitée supplémentaire, Miss Priscilla WOOD, fait qu’ils seront treize à table. Madeleine fait tout ce qu’elle peut pour augmenter ou diminuer le nombre des convives. Mais c’est un véritable chassé-croisé, compliqué par l’arrivée de Dolores, une pseudo romancière Sud-Américaine venue là pour se venger d’Antoine.Celui-ci, aujourd’hui tranquille et pantouflard, aurait été vingt ans auparavant le libérateur de la petite République de Santa-Rosalinda,un véritable héros national. Dolores ne peut pardonner au « caballero » de l’avoir abandonnée. Madeleine par contre croit aux explications timidement avancées par Antoine. Dolorès repart donc, avec sa bombe et son révolver. Tout va bien, il ne reste plus que douze invités. Mais la bombe explose et détruit la voiture de Dolorès, qui réapparaît. Rien à faire :il faudra donc être treize à table. Mais Madeleine s’en moque maintenant, avec un mari comme Antoine, « el caballero », elle n’a vraiment rien à craindre.
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Premier rôle au cinéma pour Annie GIRARDOT et elle est en terrain connu puisqu'il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre. Et cela se voit. Déjà lorsqu'on constate que c'est André HUNEBELLE qui officie à la réalisation et son fils Jean HALAIN qui adapte cette pièce au cinéma on se doute qu'on aura pas un chef d'oeuvre du 7ème art devant les yeux.
Alors oui, cette adaptation n'échappe pas au piège de l'adaptation filmée. Le sujet du film est pour le moins simpliste. Un couple de gros bourgeois ( pavillon loft de 350m² style Neuilly, domestiques à foison ) prépare son réveillon en toute simplicité. Malheureusement au dernier moment la bourgeoise s'aperçoit qu'ils seront 13 à table et fait tout pour échapper à cette superstition. Résultat le film n'est prétexte qu'à la sortie ou à l'entrée de nouveaux personnages ce qui fait varier le chiffre des invités de 12 à 14 selon les situations, pour fatalement retomber a 13 convives.
Comme cette faible intrigue ne suffit pas à remplir le film, une sous intrigue bien indigeste implique le bourgeois et une romancière Sud Américaine.
Pour tenter de faire passer cette soupe bien fade, HUNEBELLE qui ne se foule pas la rate fait appel a deux grands acteurs pour meubler de dialogues insipides ce triste moment. Dans le rôle de Madeleine la bourgeoise de service, Micheline PRESLE toujours aussi pimpante et adorable fait de son mieux pour sauver la baraque. Souriante, rigolote, bref c'est un des rares plaisirs du film. Dans le rôle du bourgeois Fernand GRAVEY assure tranquillement, une broutille pour untel professionnel.
Annie GIRARDOT, toute blonde, n'a que 5 minutes de présence dans le film où elle joue le rôle d'une convive du film. Elle est la meilleure amie de Madeleine, et est déjà exhubérante dans le film. Pas un rôle marquant bien sûr, mais un premier rôle enface d'une actrice très confirmée.
Le film est donc une comédie tout juste digeste, filmée de manière assez indigente par André HUNEBELLE qu'on peut préférer sur bien d'autres films. Heureusement il y a ses deux acteurs principaux qui sauvent les meubles. Le film marche convenablement sans faire d'étincelles, le score étant assez courant à l'époque.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
1 569 170
ENTREES Paris 1ère exclusivité
106 443
ENTREES PARIS toutes exploitations
377 889
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
35 553
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
4
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
4
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
8 888
COTE DU SUCCES
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Tags : 13 A TABLE, ANNIE GIRARDOT, ANNIE GIRARDOT BOX OFFICE
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Commentaires
9renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:10Merci de tes encouragements, c'est du boulot de tenir le blog à jour, et Annie GIRARDOT c'est plus de 60 fiches à faire, ouf...Mais elle le mérite, trop peu de blogs ou de sites parlent d'elle.8FlorianMercredi 29 Mai 2013 à 04:107renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:10merci de tes encouragements, moi aussi j'adore cette grande actruce6MaximeMercredi 29 Mai 2013 à 04:10Je viens de lire cet article.c' EST BOULEVERSANT.Ne ratez pas le doc dimanche prochain (pas demain) sur tf1 en deuxième partie de soirée (pourquoi en deuxième ?et encore pratiquement en troisième partie de soirée.....ah oui y a la putain de série amércaine casse-burne à diffuser c'est vrai...enfoirés avec leur audimat à la con.Même un doc pareil il n'ose pas le diffuser en prime time comme ça les gosses ne pourront rien voir lelendemain y a école et pourtant il faudrait !Une immense actrice une femme hors du commun au destin si tragique..
"Annie Girardot dans la nuit noire de l'oubli
PARIS (AFP) — "Aujourd'hui, Annie ne sait plus rien d'Annie Girardot". Sur ces mots s'achève le documentaire douloureux que le réalisateur Nicolas Baulieu a consacré à l'une des plus célèbres actrices du cinéma français, désormais privée de toute mémoire par la maladie d'Alzheimer, qui sera diffusé le 21 septembre à 23H20 sur TF1.
"Ce film a été difficile à faire émotionnellement. Il est parfois difficile à voir", assure Nicolas Baulieu, qui se présente comme un "ami de 20 ans" d'une actrice "exceptionnelle", dont il avait déjà réalisé le portrait pour France 2 en 2004.
Avec l'accord de la famille d'Annie Girardot, notamment de sa fille Giulia Salvatori, le réalisateur a filmé pendant huit mois les effets dévastateurs sur une comédienne pleine de vie d'une maladie qui touche aujourd'hui près d'un million de personnes en France.
"Quoi de plus terrible pour une actrice que de perdre la mémoire", souligne Reine Bensaïd, responsable des documentaires sur TF1.
Les téléspectateurs vont découvrir l'une des actrices les plus pétillantes et les plus gaies du cinéma français des années 70 se déplaçant avec difficulté, presque incapable d'accomplir les gestes les plus simples de la vie, cherchant vainement à retrouver dans sa mémoire le nom d'Alain Delon.
Avec émotion, ils verront Annie Girardot répétant, sans les comprendre, mais avec pourtant le ton juste, des répliques qu'on lui souffle à l'oreille par le truchement d'une oreillette.
Etait-elle consciente de son état ? Pour le savoir, dans l'espoir de retarder la progression du mal, Nicolas Baulieu lui propose de jouer, face à la caméra, le rôle d'une femme menacée de perdre la mémoire. Au moment de prononcer les paroles fatidiques qu'on lui dicte -"Vous perdez la mémoire et elle ne reviendra jamais"-, Annie Girardot hésite et se bloque. Sept prises seront nécessaires.
Par ce documentaire, Annie Girardot "devient bien involontairement un symbole", note Nicolas Baulieu. "Des gens vont s'intéresser davantage à la maladie d'Alzheimer, parce qu'elle aura montré ce que cela peut provoquer comme ravage dans l'esprit", ajoute-t-il.
"Elle s'est battue pendant une bonne dizaine d'années et avec un courage hallucinant jusqu'à la fin", ajoute le réalisateur.
Le diagnostic de la maladie d'Annie Girardot, révélé en 2005, a été posé en 2004, mais les premiers signes étaient apparus dès la fin des années 90.
Le documentaire de Nicolas Baulieu, "Ainsi va la vie", rappelle qu'Annie Girardot avait déjà souffert d'une autre forme d'oubli, celle de la profession qui pendant près de 15 ans, ne lui proposera plus de rôle. Un court extrait d'archive rappelle ses larmes lors de la remise d'un César en 1996. "Je ne vous ai peut-être pas manqué, mais le cinéma français m'a manqué follement", avait-elle lancé, avant d'ajouter que cette récompense montrait qu'elle n'était "pas encore tout à fait morte".
Le tournage d'"Annie Girardot, ainsi va la vie" s'est arrêté en février 2007, quand l'équipe a compris qu'elle n'était plus consciente des caméras qui la filmait. Aujourd'hui, Annie, hospitalisée dans une maison spécialisée, "n'a plus aucune forme de conscience de quoi que ce soit", conclut tristement Nicolas Baulieu. "
5renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:10J'y serais ! Impossible de manquer ce reportage sur cette IMMENSE comédienne !
Courage Annie! On ne t'oublie pas, nous...4fabrice fermentMercredi 29 Mai 2013 à 04:10Merci et bravo pour cette intiative !
Trop peu d'actrices "revisitées" sur ton blog !
ma passion pour le box-office vient du succès du film "Docteur Françoise Gaillant" dont je voulais connaître le parcours.
3cedric langMercredi 29 Mai 2013 à 04:102renaudMercredi 29 Mai 2013 à 04:10Et bien il faudrait que je termine annie GIRARDOT et puis Mireille DARC.
Sont prévues un jour Catherine DENEUVE et Romy SCHNEIDER- des incontournables, quoi!1BertrandMercredi 29 Mai 2013 à 04:10Sniff! Il est 16h ce lundi 28 Février et j'apprends à l'instant la mort d'Annie Girardot.
Close ze windows pliiize,I want to crrrryyyyy....
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Une actrice libre, qui aura quitté la maison de Moliere, dans un souci de pouvoir faire ce qu'elle voulait faire que ce soit au théatre ou au cinéma.
Et puis elle represente plus de 40 ans du cinéma français. alors vive ton blog, vive annie girardot....