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Par Renaud SOYER le 9 Mars 2014 à 22:09
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LES WEEK ENDS DE NERON
(Mio figlio Neron)
13 SEPTEMBRE 1956 (ITALIE)
11 OCTOBRE 1957
Réalisation
STENO
Scénario
STENO
Photographie
Mario BAVA
Musique
Angelo LAVAGNINO
Production
Franco CRISTALDI
Les Films MARCEAU
TITANUS
Distribution
Les films MARCEAU
Durée
88 minutes
Tournage
NERON
Alberto SORDI
SENEQUE
Vittorio DE SICA
AGRIPPINE
Gloria SWANSON
POPPEE
Brigitte BARDOT
L'empereur Néron a une idée fixe : être reconnu comme un grand artiste lyrique. Mais le cruel empereur chante vraiment comme... une casserole. Dans le palais impérial, les complots vont bon train. Et les tentatives d'assassinat se multiplient entre Néron, son épouse Poppée, sa mère Agrippine et son conseiller Sénèque. Néron tente de tuer sa mère. Agrippine tente de tuer Sénèque et Poppée. Et ceux-ci ne sont pas en reste : mettant des vipères dans son lit, lui donnant du poison à boire, tentant de couler le bateau sur lequel elle voyage... Mais à chaque fois, elle ressurgit de l'enfer, plus vivante et maléfique que jamais. Mais Poppée, Sénèque et Agrippine décident de faire front commun pour empêcher Néron de chanter. Ce dernier le prend très mal. Blessé dans son orgueil, il décide de faire passer à Agrippine le goût du pouvoir, à Sénèque celui de la réthorique et à Poppée celui des bains au lait d'ânesse. Il décide d'étendre sa colère à sa ville de Rome qu'il est bien décidé à rendre... tout feu tout flammes. Néron n'a qu'une idée en tête : assassiner sa mère. Poppée l'incite à faire de la musique, plutôt que de la politique... Ca adoucit les moeurs !
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Brigitte BARDOT se balade dans les productions internationales. Elle est fort demandée pour des seconds rôles où son indéniable beauté est un atout non négligeable. après "Hélène de Troie" à Hollywood, la voici dans un joyeux foutoir made in Italia. C'est une coproduction Italo-française qui se veut plus ou moins ambitieuse. C'est une comédie, ou plutôt un one man show à la gloire d'Alberto SORDI qui cabotine joyeusement. C'est un péplum bavard, où plusieurs scénaristes ont participé à ce flot de paroles au détriment de quelques scènes spectaculaires. La photo est de Mario BAVA, excusez du peu, l'image est soignée, les décors sont là, les couleurs sont belles, mais c'est un film d'intérieurs, pas de bataille à l'horizon, tout au plus une maquette enfumée à la fin du film symbolise l'incendie de Rome. Mis à part le grand numéro d'Alberto SORDI, qu'on apprécie ou non, il y a la présence de Gloria SWANSON qui s'en tire très bien dans le genre grimaces en tout genres. Un rôle alimentaire n'en doutons pas. Vittorio DE SICA se trouve là également, ce qui est normal vu qu'il donne l'impression d'être dans tous les films italiens, une sorte de Gérard DEPARDIEU transalpin. Dans ses mémoires Brigitte BARDOT se souvient d'un joyeux foutoir cosmopolite, les acteurs étant doublés en post synchronisation. Les décorateurs s'affairaient autour des acteurs, un climat joyeux où elle étale sa beauté dans un rôle où elle s'en sort bien. Après tout, prendre un bain de lait cela n'arrive pas tous les jours. Sorti en Italie fin 1956 le film se crashe totalement. Le bide se confirme en France où il semble que le film sorte en bouche trou dans année 1957 où seul "Une parisienne" sera à l'affiche à l'opposé de l'année 1956 où l'actrice est omniprésente. Nul doute que les maigres 500 000 spectateurs amassés difficilement sur la durée ne sont dus qu'à la présence de ce qui était encore à l'époque qu'une starlette au niveau international.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
571 983
ENTREES PARIS
68 651
ENTREES PARIS EXCLUSIVITE
11 628
1ère semaine
6 407
1
Nombre de semaines Paris
2
Moyenne salles Paris 1ère sem
6 407
Cote du succès
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