• UN FLIC

     

    25 OCTOBRE 1972

     

     UN FLIC

     

    Réalisation Jean-Pierre MELVILLE
    Scénario Jean-Pierre MELVILLE
    Photographie Walter WOTTITZ
    Musique Robert DORFMANN
    Production Michel COLOMBIER
    Distribution Les Films CORONA
    Durée 98 minutes
    Tournage  
    Commissaire COLEMAN Alain DELON
    Cathy Catherine DENEUVE
    Simon Richard CRENNA
    Morand Paul CRAUCHET

     

    Un hold-up a lieu dans une banque ; l'un des gangsters est blessé. L'argent sera enterré dans un champ, le blessé amené dans une clinique. De son côté, Edouard Coleman, jeune commissaire, enquête dans le " milieu". Il retrouve ainsi son ami Simon, propriétaire d'une boîte de nuit, et son amie Cathy, que le policier aime lui aussi. Mais Simon est également un voleur et un trafiquant de drogue, marchandise qu'il écoule grâce à Louis Costa.Après avoir résolu plusieurs affaires, Coleman est chargé de retrouver les responsables du hold-up. Ceux-ci organisent un autre coup audacieux : dévaliser un convoyeur de drogue concurrent, à bord du train Paris-Hendaye! Coleman a vent du projet, mais laisse l'opération se dérouler, espérant tirer les marrons du feu à l'arrivée. Mais Simon - car c'est bien lui l'auteur des deux coups de main s'est échappé du train en hélicoptère. Coleman, qui l'a démasqué, se trouve placé devant un grave dilemne: fermer les yeux, par amitié pour Simon, ou arrêter celui-ci? Le devoir du policier l'emporte sur ses sentiments: après avoir laisser se suicider Paul Weber, sous-directeur de la banque et complice de Simon, il tend une souricière aux Champs-Élysées et, au petit matin, abat son ami. " Il ne se serait pas suicidé ", déclara-t-il en guise d'oraison funèbre.

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    Après l'échec commercial de "L'assassinat de Trotsky", Alain DELON revient au polar avec un réalisateur qui lui a porté chance deux ans auparavant avec le triomphe du "Cercle rouge", Jean-Pierre MELVILLE. Il sagit de leur troisième collaboration, mais aussi la dernière forcément. DELON choisit le rôle du flic cette fois et ce sont des acteurs américains qui incarnent les gangsters : Richard CRENNA vu dans "La cannonière du Yang Tsé" et Michael CONRAD qui sera connu bien des années plus tard avec la série "Hill street blues". André POUSSE après bien des rôles dans des comédies accède  à un film plus ambitieux, mais son personnage décède rapidement.

    Encore une fois MELVILLE décrit dans ses moindres détails deux "casses". On s'y croirait. Du reste il s'agit bien de Richard CRENNA qui se taille la part du lion dans le film. DELON se montre quelque peu éxcédé durant le tournage, peut être juge-t-il que son personnage, assez dépouillé et monolithique n'est pas assez étoffé pour lui, ou alors s'apercoit-il également qu'il y a un manque de moyens flagrant dans l'attaque du train: les maquettes du train et de l'hélicoptère sont terriblement voyantes et c'est une fausse note du film. D'autre part, le rôle offert à Catherine DEEUVE la co-star du film est d'une platitude déconcertante. Seul coup d'éclat à son action:éliminer André POUSSE sur son lit d'hôpital en lui injectant froidement de l'air dans ses veines.

    Pour une fois, la critique accueille le film avec beaucoup de réserves. Trop esthétique, les parties de dialogues seraient ratées et l'histoire invraisemblable, bref la critique juge MELVILLE prétentieux. De plus la scène ratée avec les maquettes de l'attaque du train n'ont pas joué en faveur du film.

    Et pourtant le film offre quelques superbes moments, MELVILLE étant toujours un as caméra au poing. La scène d'ouverture est sublime. Le paysage vendéen balayé par la pluie qui sert de décors aucun hold up de la banque vaut le coup d'oeil.

    L'accueil public du film est bon. Attirer plus de 100 000 spectateurs à Paris alors que le film est en concurrence avec "Le Parrain" c'est excellent. Le film connait trois bonnes semaines à Paris et au final obtient un score correct de 350 000 spectateurs. En France le film atteint 1.5 millions de spectateurs. En fait le film revient à des proportions habituelles pour un MELVILLE hors "Cercle rouge". En effet le succès de ce dernier était du, en partie, au décès de BOURVIL et à l'hommage postume que le public avait réservé à une de ses plus grandes stars.

    La première rencontre entre DENEUVE et DELON est un pétard mouillé, ils auront l'occasion de rejouer ensemble dans "Le choc" en 1982.     

     

    CATEGORIE RANG NOMBRE
    ENTREES FRANCE   1 459 200
    ENTREES PARIS   350 387
    PARIS BANLIEUE   421 950
    1ère semaine 2 106 102 (15 salles)
    2ème semaine 2 76 613
    3ème semaine 3 56 177
    4ème semaine 4 30 730
    5ème semaine 9 25 744
    6ème semaine 10 21 597
    Nombre de semaines Paris   10
    Moyenne salles Paris 1ère sem   7 073
    Box office annuel Espagne   723 346
    Box office annuel Italien 32  
    Cote du succès   * *

     

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