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Par Renaud SOYER le 29 Octobre 2014 à 01:33
JOHN RAMBO
25 JANVIER 2008 (USA)
6 FEVRIER 2008
- Titre original : Rambo
- Titre français : John Rambo
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Art Monterastelli et Sylvester Stallone
- Musique : Brian Tyler - Thème de Rambo (It's a long road) composé par Jerry Goldsmith
- Photographie : Glen MacPherson
- Production : Avi Lerner, Kevin King Templeton, John Thompson
- Sociétés de production : Lions Gate Film, The Weinstein Company, Millennium Films, Nu Image
- Société de distribution : Metropolitan Filmexport
- Genre : action, guerre
- Durée : 91 minutes
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval et VQ : Pierre Chagnon) : John James H. Rambo
- Julie Benz (VF : Charlotte Marin, VQ : Catherine Bonneau) : Sarah Miller
- Graham McTavish (VF : Philippe Catoire, VQ : Benoit Rousseau) : Lewis
- Paul Schulze (VF : Xavier Fagnon, VQ : Sylvain Hétu) : Le docteur Michael Burnett
- Matthew Marsden (VQ : Thiéry Dubé) : l'écolier
- Ken Howard (VF : Richard Leblond) : Arthur Marsh
- Tim Kang : En-Joo
- Reynaldo Gallegos (VQ : François Godin) : Diaz
- Jake LaBotz (VF : Thierry Ragueneau) : Reese
Vingt ans après avoir participé au conflit afghan, John Rambo s’est définitivement retiré en Thaïlande, où il vit de la pêche et de la capture de serpents venimeux. Un jour, des missionnaires américains lui demandent de les escorter en bateau sur le fleuve Salouen. Ils souhaitent rejoindre la Birmanie et aider les fermiers karens, victimes d’un génocide depuis près de 60 ans. John Rambo accepte en raison de l’insistance de Sarah, une jolie missionnaire. Mais peu de temps après, un pasteur rend visite à Rambo. Les humanitaires ont disparu. John accompagne une équipe de mercenaires chargés de les libérer des griffes birmanes. Rambo, qui n’a plus aucun espoir en l’humanité, reprend les armes, prêt à vivre à nouveau l’enfer...
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Finalement il apparaît que faire une suite à RAMBO semble plus simple que de faire un « Rocky ».Il y a tellement de guerres dans le monde, que les missions de Rambo semblent potentiellement infinies. Le physique est moins important et un bon tee-shirt large peut cacher la bedaine que Rambo a chopé dans la jungle Birmane.
On sentait au vu des bandes annonces que l’épisode serait violent. Mais c’est un doux euphémisme. Toujours doté d’un budget modeste, STALLONE a choisi de tourner en Birmanie, à l’arrache, et d’en profiter pour montrer les horreurs que les télés occidentales ne montrent pas, car ces génocides n’intéressent personne. C’est donc très froidement que STALLONE montre le massacre des populations au cours de jeux sadiques par des groupuscules militaires dirigé par des chefs de bande. Très en retrait au début du film, « RAMBO » tente de convaincre les missionnaires que les bonnes intentions ne sont pas efficaces face à un fusil, mais c’est peine perdue. En plein village Birman, les missionnaires font connaissance de l’enfer, de la barbarie, de l’âme humaine dans sa plus profonde noirceur.
RAMBO doit accompagner un groupe de mercenaires chargés de délivrer les missionnaires et surtout Sarah, la seule personne qui lui a été un tant soi peu sympathique depuis très longtemps. Il constate que les mercenaires vont à l’échec. Ceux-ci vont admettre que ce qu’ils estimaient être un vieux débris va se révéler être une bête de guerre en pleine possession de ses moyens. La bête enfouie, la machine à tuer décrite par Trautman dans le premier épisode, refont surface. Après avoir libéré les missionnaires dans le camp Birman où Sodome et Gomorrhe font figure de centre Aéré, RAMBO va se défaire d’une partie des troupes qui les poursuivent à l’aide d’une vieille bombe Anglaise de la seconde guerre Mondiale, qui dévaste la moitié de la jungle et s’empare d’une mitrailleuse lourde pour effectuer un carnage que le cinéma n’est pas prêt d’oublier. Les corps sont réduits en bouillie, les membres s’envolent, les têtes explosent. Telle une Némésis suprême, RAMBO fait ce qu’il fait de mieux, il extermine sans l’ombre d’une pitié. Il éventre le chef de la milice dans un rictus inquiétant. Il contemple, de haut, tel un Dieu, l’incroyable carnage qu’il a causé, et constate qu’il a perdu le semblant d’amitié de Sarah, hébétée, écoeurée, couverte de sang….Il retourne chez lui aux USA.
On attendait franchement rien du film, mais STALLONE nous surprend. Il concocte une des plus formidables séries B et réalise un sacré pamphlet contre la guerre. Un film très humaniste, paradoxalement.
La violence tendance MTV et l’huile pour culturiste ont fait place à une violence crue, froide, clinique. STALLONE nous surprend encore. Malheureusement cette violence n’attire que le public des fans du « Sly » et le film s’essouffle très vite au Box Office. Mais le film s’avèrera quand même rentable, ce qui laisse la place à un Rambo V prévu durant quelque temps avant que STALLONE s'oriente vers un nouveau projet : Les "Expendables".
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CATEGORIERANGNOMBRESALLESENTREES FRANCE843 2051ère semaine3391 6304532ème semaine3245 5724533ème semaine9141 974427ENTREES PARIS440 0191ère semaine3102 462382ème semaine552 456393ème semaine931 85137BOX OFFICE USA42.7 M$1ère semaine122.7 M$2 7512ème semaine49.5 M$2 7643ème semaine105.8 M$1 7021er jour Paris1er jour Paris 14 heures2 105Budget50 M$Recettes Mondiales 2008113. 2 M$Cote du succès* *.</div
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