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CHRISTINE - BOX OFFICE JOHN CARPENTER 1984
CHRISTINE
(CHRISTINE)
25 JANVIER 1984
Réalisation
John CARPENTER
Scénario
Bill PHILLIPS d’après Stephen KING
Directeur de la photographie
Donald MORGAN
Musique
John CARPENTER
Production
Richard KOBRITZ
Distribution
WARNER COLUMBIA
Durée
110 minutes
Dennis
John STOCKWELL
Arnie
Keith GORDON
Leigh
Alexandra PAUL
Junkins
Harry Dean STANTON
Arnie Cunningham est un garçon timide et complexé. Au collège, les autres font de lui leur souffre-douleur. Il a pourtant un ami, fidèle et protecteur, Dennis, qui est tout son contraire : sportif, sûr de lui et "tombeur" de filles. Un jour, Arnie remarque une épave, une Plymouth Fury 1957 complètement délabrée et à vendre. C'est le coup de foudre immédiat pour cette voiture vieille de vingt-et-un ans, appelée Christine. Malgré les conseils de Dennis, Arnie l'achète et commence à la remettre en état. Quelques jours après, la voiture parait comme neuve et Arnie a complètement changé de comportement. Affichant maintenant une certaine arrogance, il sort avec la plus jolie fille du lycée : la sage Leigh qui refusait jusqu'alors tous les rendez-vous. Un soir, Buddy, le dur du lycée, et deux acolytes s'introduisent dans le garage et démolissent complètement la rutilante Christine. Les nuits suivantes, une mystérieuse Plymouth Fury rouge se venge en les tuant l'un après l'autre. Christine a montré à son jeune propriétaire son pouvoir de se remettre en état neuf toute seule...
Leigh a failli mourir étouffée à l'intérieur de Christine, en plein "Drive in". Elle sent que quelque chose d'anormal se passe et que Arnie est comme possédé. Avec Dennis, elle enquête et apprend que la Plymouth a déjà de nombreux morts à son actif. Les deux adolescents s'inquiètent pour Arnie et de cet amour violent et maladif qu'il éprouve pour Christine. Une nuit, ils s'introduisent dans le garage pour détruire le véhicule maléfique. Dennis met en route un bulldozer et attend le retour d'Arnie et de sa rouge voiture. Alors que Leigh marche dans le garage, Christine, qui les attendait embusquée, allume ses phares et tente de l'écraser. Arnie, projeté hors du véhicule à travers le pare-brise, meurt sur le coup. Mais la voiture continue à attaquer les deux jeunes gens. Un duel sauvage s'engage entre la Plymouth et le bulldozer. Après bien des efforts Dennis et Leigh viendront à bout de Christine.C’est forcément avec une grande impatience que nous attendons la suite de l’œuvre de John CARPENTER, devenu une idole des cinéphiles. Les fans bondissent de joie quand ils apprennent que le maître adaptera un roman de Stephen KING « Christine ». A cette époque, Stephen KING devient une légende dont la côte ne cesse de s’élever dans une communauté geek de plus en plus importante. Le journal STARFIX met une pression pas possible, et nous nous rendons au cinéma le plus proche le jour de la sortie, la langue pendante.Sans être aussi puissant que « the thing » (mais on atteint rarement la perfection deux fois, à fortiori d’affilée), « Christine » se révèle éblouissant sur la forme, mais pas révolutionnaire sur le fond. John CARPENTER se fait plaisir, et les images de Christine se déformant et se réparant d’elle-même sont sensationnelles. Pour ce faire, pas d’images de synthèse à l’époque, mais plus de 20 Plymouth utilisées et détruites sur le film pour arriver à un résultat convaincant. Même si le film ne délivre pas de messages, il reste quelques grands passages pour scotcher le spectateur, car le film fout les boules avec peu d’effets, c’est le génie de Carpenter. Une loupiote verte, un air de radio, un peu de fumée et le tour est joué. Ah, quand Christine revient se garer, encore fumante de l’incendie qui l’avait ravagé quelques instants plus tôt, ça c’est de la scène ! Au final, le film se révèle épatant et nous sommes ravis. Hélas, aux USA le score de John CARPENTER au Box Office est assez décevant même s’il se classe premier au Box Office à sa sortie, il n’attire plus le grand public du temps de « la nuit des masques », mais reste une référence absolue du cinéma fantastique. Malgré les effets spéciaux numériques, le film a encore bien vieilli. En France l’accueil est très favorable, le film reste le deuxième meilleur succès du réalisateur en France avec un million d’entrées au compteur, pas mal pour un film purement fantastique.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
981 177
ENTREES Paris
201 542
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
85 454
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
30
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
2 848
1er JOUR Paris
10 415
Budget
9,7 M$
Recettes USA
21 Ms
(43 M$ 2008)
COTE DU SUCCES
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Tags : JOHN CARPENTER, CHRISTINE, STEPHEN KING, BOX OFFICE
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Commentaires
1steforceMercredi 29 Mai 2013 à 04:45Répondre
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