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LE PARRAIN - (THE GODFATHER) MARLON BRANDO -AL PACINO- FRANCIS FORD COPPOLA BOX OFFICE 1972
LE PARRAIN
(THE GODFATHER)
18 OCTOBRE 1972
- Réalisation : Francis Ford Coppola
- Scénario : Mario Puzo et Francis Ford Coppola
- Photographie : Gordon Willis
- Montage : William Reynolds et Peter Zinner
- Musique : Nino Rota
- Société de production : Paramount Pictures-Alfran Productions
- Budget de production : 6 500 000 $
- Format : Couleurs (Technicolor) - 1,85:1 - Son mono - Format 35 mm
- Durée : 175 minutes
- Le film fut interdit aux moins de 13 ans lors de sa sortie en salles.
- Marlon Brando : Don Vito Corleone
- Al Pacino : Michael Corleone -
- James Caan : Santino « Sonny » Corleone -
- Robert Duvall : Tom Hagen
- Diane Keaton : Kay Adams
- Talia Shire : Constanza « Connie » Corleone-Rizzi
- Sterling Hayden : capitaine McCluskey -
- Richard Conte : Don Emilio Barzini
- John Cazale : Frederico « Fredo » Corleone
SYNOPSIS
Août 1945. Don Vito Corleone, "Parrain" d'une des cinq familles de la Mafia new-yorkaise, marie en grande pompe sa fille Connie au bookmaker Carlo Rizzi. Alors que la fête bat son plein, Sollozzo, qui dirige la famille Tattaglia, vient demander à Don Vito de participer avec lui au trafic de drogue. Don Vito s'y oppose formellement, alors que son propre fils Sonny se révèle favorable au projet. Sollozzo tente alors de faire abattre Don Vito afin de pouvoir négocier avec Sonny. Mais Don Vito, bien que gravement touché, survit à ses blessures. Michael, le frère cadet de Sonny, identifie les commanditaires de cet attentat, et riposte en tuant Sollozzo et McCluskey, le chef de la police, son complice. Michael opère ensuite un repli stratégique en Sicile. Il épouse Apollonia, une jeune Sicilienne, mais celle-ci est tuée par une explosion qui le visait. Celui-ci retourne alors à New York. Sonny est mort, mitraillé dans un guet-apens à un péage d’autoroute, et Don Vito a fait la paix avec toutes les autres familles de la Mafia. Michael épouse Kay Adams et s'apprête à prendre le succession de Don Vito. Ayant découvert que c’est son beau-frère Carlo qui attiré Sonny dans un traquenard, il le fait abattre. Don Vito meurt brutalement et Michael prend la direction de la famille au moment où celle-ci est menacée par les anciens rivaux de son père. Michael mène alors une guerre sans pitié contre ces derniers : durant le baptême de l’un de ses neveux, il fait assassiner simultanément tous les ennemis de la famille Corleone, dont la suprématie est restaurée. Il est à son tour, devenu le "Parrain", auquel tous viennent rendre hommage...
ANALYSE
On ne présente plus "Le Parrain" qui est encore aujourd'hui un des films les mieux notés et appréciés de l'histoire du cinéma. Les anecdotes sont nombreuses autour du film.
En 1969 la Paramount sort "Les frères siciliens" de Martin Ritt avec Kirk Douglas (produit par ce dernier) qui devient un sacré flop au box office. Or, la Paramount croyant au succès des films basés sur la Mafia avait déjà acheté 80 000 dollars les droits du "Parrain" livre de Mario Puzo avant même sa sortie. Or ce livre devient un best seller à sa sortie en mars 1969 et la maison d'édition Fawcett achète les droits pour une édition en livre de poche 410 000 dollars. Mais succès en librairie ne veut pas dire succès dans les salles et le studio un peu refroidi va consacrer un budget de 2 millions de dollars pour la production de l'adaptation cinématographique. Pas un budget énorme, mais la Paramount va connaitre un succès massif avec "Love story" en 1970 qui est un film à l'eau de rose bien loin des règlements de comptes de la mafia. Prudence donc.
C'est donc un film de commande ou un film de studio et la Paramount ne compte pas dépenser énormément pour l'équipe technique et artistique du film. Le studio veillera particulièrement à ce que le film fasse "italien" ce qui n'était pas le cas du tout avec les "Frères siciliens", une colossale erreur. Stanley Jaffe le Président de la Paramount et son Directeur exécutif le célèbre Robert Evans confient le projet a deux presque débutants : le producteur Albert S. Ruddy qui a connu un flop avec "L'ultime randonnée" avec Robert Redford et Francis Ford Coppola réputé bon scénariste (Patton) et qui a connu un top 20 au Box office 1968 avec "La vallée du bongeur" (Avec Fred Astaire et Pétula Clark) mais un échec avec "Les gens de la pluie" dont l'acteur principal est James Caan. Pas de grands noms, mais Coppola va se révéler avec ce projet. Ruddy embauche Mario Puzo pour adapter son roman avec Francis Coppola, avec le recul c'était une très bonne idée. Alors que les studios versent en général 50% des revenus d'un film répartis entre le Producteur, le scénariste et le réalisateur, Paramount ne versera que 7.5% à Ruddy, 6% à Coppola(et 125 000 dollars de salaire) et 2.5% (et 100 000 dollars à l'embauche) à Mario Puzo qui déclarera que le studio avait une facilité à faire disparaitre les bénéfices comme Houdini. Mais Puzo percevra la moitié des 2.5 millions de dollars que Fawcett reversera à l'éditeur de la version couverture cartonnée du livre. Après un mois d'exploitation du film le livre de poche se sera vendu a 1 million d'exemplaires ce qui permettra au livre de passer le cap des 10 054 000 exemplaires vendus rien qu'aux USA. En fait le film est surtout une histoire de gros sous, de pourcentages et Paramount compte bien encaisser le plus et verser le moins possible. Coppola a obtenu le droit de choisir ses acteurs et embauche James Caan et Robert Duvall. Dans tout succès au box office il faut généralement une tête d'affiche. Coppola désire Marlon Brando ce qui inquiète le studio. Avec le recul prendre Marlon Brando n'était pas si risqué que cela, car à l'époque l'acteur était encore célèbre dans le monde entier. Certes il ne connaissait plus de réel succès au box office depuis quelques années, tout du moins aux USA, mais son nom était encore légendaire. La Paramount a beau se gausser d'avoir fait tourner un bout d'essai à l'acteur et à le menacer de pénalités au moindre travers, la vérité est que le studio a tout simplement besoin d'un des 5 acteurs hollywoodiens le plus connu de la planète. Alors certes la Paramount va ne payer Marlon Brando que 100 000 dollars alors qu'il en a perçu 1 million pour "reflets dans un oeil d'or" en 1968. Mais le studio ne diffuse pas le fait qu'ils ont signé l'acteur pour une jolie part sur les bénéfices : 2.5% dès 10 millions de recettes nettes, puis 5% de 11 a 25 millions de bénéfices et 20% au delà et jusqu'à 100 millions de bénéfices. Et oui, contrairement à la légende, la Paramount a bien allongé la monnaie pour se payer Brando et pas qu'un peu.
Du reste Marlon Brando sera le seul acteur du film à percevoir un pourcentage, aucun autre acteur ne dépassera les 50 000 dollars de salaire, ce qui semble être le cas d'Al Pacino. Ce fut difficile d'embaucher Al Pacino pourtant formé lui aussi à l'actor's studio et remarqué dans "Panique à Needle Park". C'est Diane Keaton qui recommande l'acteur à Coppola et il faudra bien convaincre le studio qui accepte finalement. Après tout le film doit être spectaculaire, les acteurs ne seraient donc qu'un élément du film, et puis au pire, on remplace Coppola si le tournage se passe mal. Le casting est éloquent : Robert Duvall, James Caan, Diane Keaton, Talia Shire, John Cazale, avec le recul ce n'est que du gratin. Coppola est parvenu à distribuer le meilleur rôle à chaque acteur. Si James Caan est sympathique son jeu d'acteur ne le destinait pas à autre chose que Sonny, le frère bagarreur mais un peu limité.
Si Francis Coppola ressent bien la pression du studio et se demande chaque lundi matin s'il va rester la semaine complète le tournage se déroule pourtant dans la bonne humeur et Marlon Brando se révèle est un compagnon plutôt enjoué, voire farceur et très impliqué dans le film, d'ailleurs il restera ami avec Coppola après le tournage. Coppola désire tourner en décors réels pour plus d'authenticité et au final le coût du tournage de 62 jours est évalué a environ 6.5 millions de dollars, soit 3 fois le coût de "Love story" mais ce n'est pas si cher pour un film qui parait plus luxueux que son budget laisse à penser.
Au final Coppola livre un pur film d'acteurs et osons le dire un film d'auteur(s). Les scènes de dialogues sont très nombreuses et permettent d'installer lentement toute une galerie de personnages importants pour le récit. Chacun possède sa personnalité marquée. C'est remarquablement bien écrit. Naturellement le film ne manque pas de scènes choc avec ce qu'il faut de violence graphique dont bien sûr l'attentat contre Don Corleone ou le meurtre de Sonny criblé de balles sans compter quelques étranglements et les meurtres en cascade des 4 autres familles à la fin du film et même la préparation minutieuse du meurtre de Sollozzo par Michael. Nous sommes en immersion dans cet univers et cette sacrée famille. L'ensemble du film est rehaussé par la formidable musique de Nino Rota.
Et puis bien sûr il y a Marlon Brando. Avec très peu de moyens et une voie basse et cassée l'acteur reste fidèle à sa légende en campant un Don Corleone majestueux, mélange de sagesse et d'intelligence, un "Parrain" respecté qui désire rester dans les traditions du crime classique sans pour autant céder aux sirènes de l'argent généré par la drogue nouvelle vache à lait de l'empire du milieu. Tout est grandiloquent avec lui, magnifique de cabotinage, allant jusqu'à l'extrême. Un acteur génial. Brando, juste Brando.
Si tous les acteurs sont au minimum excellents, Al Pacino explose tout et livre une formidable prestation. Tout d'abord jeune homme un peu réservé et somme toute portant un regard débonnaire, voire réservé sur les activités de sa famille, il est destiné à faire des études, à devenir respectable selon les désirs de son père. Clairement considéré comme un bon garçon incapable d'action selon son bienveillant frère Sonny, force est de constater la transformation de Michael durant le récit. On le découvre peu à peu constitué de sang froid, d'une redoutable intelligence, capable d'être un bon père de famille attentif mais aussi un tueur froid, implacable. C'est tout le fabuleux travail de Al Pacino qui modifie lentement son jeu, devenant excité lorsqu'il faut sauver son père, motivé lorsqu'il assassine Sollozzo et un chef de clan froid, aux gestes lents, au phrasé doux, lent et appuyé, capable de mentir à sa femme, à sa sœur, tout en cédant à de brèves mais vives colères alternant le froid et le chaud. Personnage sympathique au début du film, Michael est devenu avouons le, carrément inquiétant à la fin. Mais cette peur et le respect qu'il suscite en font le seul et unique Parrain.
Nommé 11 fois aux Oscars, le film ne récolte pas beaucoup de statuettes en mars 1973. Il fallait bien choisir entre Brando et Pacino et Marlon Brando remporte haut la main l'Oscar du meilleur acteur qu'il ne viendra pourtant pas chercher.Mmais l'essentiel est là, il est remonté au sommet, peut être encore plus populaire que jamais.Et dire que son film suivant sera "Le Dernier Tango à Paris" qui sortira que quelques mois plus tard alors qu'il est en pleine gloire.
Avec le recul le fait qu'Al Pacino n'obtienne pas l'Oscar du second rôle est juste stupéfiant alors qu'il aurait pu obtenir celui du meilleur acteur. Il y avait aussi Robert Duvall et James Caan nommés mais c'est Joel Grey qui l'a obtenu pour "Cabaret" qui d'ailleurs va rafler plusieurs Oscars ce qui reste un très grand mystère. Francis Coppola rentrera bredouille lui aussi "volé" par Bob Fosse.
Mais qu'importe si aujourd'hui "Cabaret" est un peu oublié "Le Parrain" a gagné ses galons de très grand classique du cinéma et demeure un inaltérable chef-d’œuvre. Une suite sera mise en chantier et là on pouvait tout redouter, c'était comme donner une suite à "Autant en Emporte le vent". Et bien, incroyable, mais le "Parrain II" est tout aussi bon que le premier film et ça cela reste exceptionnel.
Bien sûr "Le Parrain" ainsi que son ambiance et sa formidable musique de Nino Rota sera le modèle d'à peu près tous les films et séries se rapportant à la Mafia.
BOX OFFICE ( Avec Laurent Aumaitre)
USA - Selon un article du New-York Times du 16 avril 1972 écrit un mois après la sortie du film, le studio Paramount aurait obtenu environ 90% des recettes brutes des salles, un record en l'espèce. Le film exploité dans 372 salles rapporte 1 million de dollars par semaine. C'est en fait les recettes brutes communiquées par le magazine Variety dans son fameux top 50 hebdomadaire calculé sur des villes clés. Le film passe 23 semaines de suite en tête du box office, 26 au total. Une domination totale de mars a septembre 1972 qui permet au film de rapporter plus de 130 millions de dollars brut (80 millions de rentals). Ce résultat remarquable lui permet selon Variety de prendre la première place du classement all-time devant "Autant en emporte le vent" même si en terme d'entrées ce n'était pas exact. Mais qu'importe, avec ce score symbolique la Paramount obtient pour un temps le film numéro un all-time aux USA, on parle même de la naissance du premier "méga blockbuster" américain car le film a passé le cap des 100 millions de dollars brut. Mais ce triomphe se retrouvera également dans d'autres pays.
ITALIE - Il n'aura échappé à personne que la famille Corleone est originaire d'Italie. Le retentissement du film trouvera un écho plus que favorable en Italie où il triomphe d'une manière absolue. Les recettes du film sont estimées a 10 milliards de lires. Il aurait attiré 21.8 millions de spectateurs dans les salles ce qui le placerait à la seconde place de tous les temps derrière "Docteur Jivago".
GRANDE BRETAGNE - Ce n'est pas mal non plus car il est estime que le film a attiré 11 millions de spectateurs.
FRANCE - Le film bénéficie d'une grande campagne de publicité et qui souligne le triomphe du film aux USA. Cependant quelques critiques demeures circonspectes dénonçant une grosse machine commerciale américaine. Contrairement aux exploitations classiques qui se font sur la durée, "Le Parrain" va connaitre en France un succès massif mais relativement court, ce qui annonce la tendance pour les années futures : les films sortiront sur des parcs de salles de plus en plus important, ce qui aura pour conséquence d'établir des records de fréquentation hebdomadaire avant de décélérer rapidement. Sorti en octobre 1972 dans une période dégagée, le film s'empare très nettement du box office hebdomadaire. Après une première semaine a 176 000 entrées constitué essentiellement des 22 salles parisiennes, le film étend son exploitation à la France entière et fait sauter les compteurs avec pas moins de 721 000 spectateurs pour sa seconde semaine (record de l'année 1972) suivi d'une autre semaine 560 000 spectateurs puis une quatrième a 412 000 spectateurs. le film attire 2 millions de spectateurs en seulement 5 semaines. Par la suite le film décélère mais reste plusieurs semaines dans le top 10 pratiquement jusqu'aux fêtes de fin d'année. Le film termine dans le top 5 de l'année 1972 avec près de 3 millions d'entrées. Au final et grâce à une ressortie en 1979 le film passe la barre des 4 millions de spectateurs. Un très beau score mais un peu en deçà des scores des autres gros pays européens.
BELGIQUE - A Bruxelles le film sort en exclusivité le 26 octobre 1972 dans une importante combinaison de 5 salles en concurrence avec "L'apprentie sorcière" "L'attentat " et "Les fous du stade qui domine le box office depuis deux semaines). Il écrase le box office hebdomadaire et rapporte 3 456 000 francs belges de recette, soit la plus grande recette hebdomadaire de l'année (devant "Les bidasses en folie). Il demeure 5 semaines en tête du box-office des exclusivités et rapporte au total 14 566 000 francs belge soit environ 200 000 spectateurs uniquement en exclusivité à Bruxelles. Il terminera à la seconde place de la saison 1972/1973 seulement battu d'un cheveu par...."Le dernier tango à Paris" avec Marlon Brando qui occupera donc les deux premières places du box office annuel Bruxellois.
ESPAGNE - le film triomphe également en Espagne avec le score rare de 5 millions de spectateurs pour l'ensemble de son exploitation.
ALLEMAGNE- Le succès sera également très important en Allemagne où le film se classe à la seconde position du top annuel avec 5.2 millions de spectateurs. Il sera cependant loin du colossal succès du second "Trinita" invincibles à cette époque en Allemagne.
En cumulant les entrées de l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Espagne, "Le parrain" aura attiré 47 millions de spectateurs dans les salles.
SUEDE - 760 000 entrées, ce qui est un énorme score.
FINLANDE: 637 754 entrées, un score énorme également.
ARGENTINE : 3 720 860 entrées ce qui est un chiffre colossal.
VENEZUELA : 1.6 millions de bolivars ce qui est une recette importante.
AUSTRALIE : 5 991 383 dollars australiens, dans les 2-2.5 millions d'entrées soit un très joli score.
JAPON: 366 510 000 yens Tokyo, plus gros succès étranger de l'année civile et 7° de l'année toute nationalités confondues.
MONDE: entre $127.6 et $144 millions rentals (recettes nettes) en première exploitation selon les sources (les $144 proviennent du New York Times du 16/06/1974, les $127.6 viennent d'un livre produit par George Lucas en 1992).
156 736 000 de dollars net cumulés soit 25 fois le coût du film.
"Le Parrain" reste donc un des films les plus rentables de l'histoire du Studio Paramount. L'effet du film fera même monter la valeur de l'entreprise pour les 3 résultats annuel fiscaux suivant la sortie du film aux USA. Curieusement il ne bénéficiera pas de fructueuses rééditions le studio ayant mis en route rapidement la séquelle du film, sans Marlon Brando. "Le Parrain 2" sorti en décembre 1974 n'aura pas le même succès que le premier, même pas la moitié des recettes pour les USA et un score très sensiblement inférieur à l'international. Par contre il va rafler la mise aux Oscars 1975. Une seconde séquelle sortira en 1990 sans déchainer les passions.
Paramount percevra encore une fois le jackpot en vendant une fortune les droits des deux premiers "Parrain" en 1979. Pour l'occasion les deux films furent remontés en plusieurs épisodes et firent un carton d'audience.
Que ce soit Francis Coppola enfin respecté ou l'ensemble des acteurs du film, tous bénéficièrent d'un impact positif sur leurs carrières respectives.
CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES ENTRÉES FRANCE 7 4 025 512 ENTRÉES FRANCE 1972 (top 5 annuel) 2 940 841 ENTRÉES FRANCE 1973 709 788 ENTRÉES FRANCE 1979 204 464 1ère semaine FRANCE 1972 3 176 927 2ème semaine FRANCE 1972 1 721 226 3ème semaine FRANCE 1972 1 560 565 4ème semaine FRANCE 1972 1 412 961 5ème semaine FRANCE 1972 1 254 094 6ème semaine FRANCE 1972 2 208 495 7ème semaine FRANCE 1972 2 192 117 ENTRÉES PARIS BANLIEUE 1 127 000 1ère semaine Paris 1972 1 162 893 22 ENTRÉES PARIS BANLIEUE 1979 116 460 1ère semaine 3 26 000 12 ENTRÉES ANGLETERRE 11 000 000 ENTRÉES ITALIE 21 810 000 BOX OFFICE ESPAGNE TOTAL 5 000 000 BOX OFFICE ALLEMAGNE 5 200 000 BOX OFFICE USA 1972 81 M$ net BOX OFFICE USA TOTAL 86.7 M$ net Cote du succès * * * * * * 
AUSTRALIE
JAPON
TURQUIE
Tags : THE GODFATHER BOX OFFICE
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Commentaires
16LaurentDimanche 16 Septembre 2018 à 18:54Oh, ben tu sais moi je ne suis sûr de rien. Je me suis juste basé sur un document que j'ai envoyé à Renaud, s'il veut bien le publier, car ce n'est pas possible de mettre une image sur le blog. Il s'agit d'une capture d'écran du site de l'INCAA. De l'ancienne version, celle où il y avait le détail des exploitations. Après, je ne sais pas lequel est le bon, et comme le dit Renaud, je dirais que pour 5000 entrées, on s'en fout royalement.
Si j'étais taquin, je pourrais dire que le chiffre publié sur le site étant plus récent, et que l'on pourrait donc penser, que suite à une mise à jour, c'est celui-ci qui est le bon....
Quand au fait que j'ai posté un chiffre que tu avais donné.... Si je t'avais fait la remarque chaque fois que tu as donné un chiffre France à Francis, que je lui avait déjà donné....
Au moins, dans mon cas, le chiffre était différent.
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Dimanche 16 Septembre 2018 à 19:11
Ok
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15Didier NoisyDimanche 16 Septembre 2018 à 13:32@ Laurent,
Ah, alors là, c'est moi qui vais finir par croire que tu ne lis pas pas chiffres que je poste !
Tu es sûr de ton chiffre de première exploitation ? Car, comment le film peut-il passer de 4 512 000 entrées en 1972/1973, et n'en n'être "qu'à" 4 507 000 au 31/12/1979 ? Car, au vu des chiffres détaillés que j'ai (et que j'ai posté) depuis 1980, m'étonnerait qu'il ait tenu sur la longueur... Bon, tu me diras, c'est vrai que je n'ai pas le détail des entrées réalisées avant 1980, si ce n'est celles des films sortis en exclusivités sur Madrid...
En fait, pour De Funès, c'est bien simple. Il se trouve que parmi les nombreux bulletins (ou rapports) d'Unifrance, il y en a un qui est entièrement consacré aux acteurs/trices et réalisateurs français, dressant une liste récapitulative détaillée des filmographies (chiffrées) de chacun - à la manière des "Cinébio" que je faisais ou des filmographies qu'on trouve ici-même - pour tous les films ayant fait l'objet d'une exclusivité à Tokyo (les films non importés au Japon sont indiqués aussi), entre 1966 et 1973. Dans ce récapitulatif, il y a un grand nombre d'acteurs/trices et réalisateurs recensés (y compris des acteurs de "moindre importance", comme Marc Porel ou Renaud Verlay, mais qui ont participé à des films qui ont plus ou moins bien marché à Tokyo), permettant ainsi de survoler rapidement leur filmo/Box-office (d'où le fait de pouvoir comparer les chiffres des films de Delon et de ses petits camarades). C'est cette liste qui m'a permis de dresser aussi rapidement (et en arrondis) les "quelques chiffres en vrac" que j'ai posté pour prendre l'exemple de De Funès...
Maintenant, pour ce qui est des films antérieurs et/ou postérieurs à ces dates, c'est là qu'il faut aller faire de la spéléologie dans tous les bulletins mensuels pour retrouver leurs traces, aussi bien sur Tokyo que dans les villes-clés... C'est ça qui m'a pris le plus de temps pour réaliser la filmo de Delon la plus exhaustive possible ! Mais, pourquoi pas faire aussi une filmo de De Funès au Japon. A voir quand j'en aurai le temps et l'envie... après celle de Belmondo... Mais, à l'occasion, j'irai te dénicher ça !
Allez, un chiffre, quand même : "La grande vadrouille", c'est 395 000 entrées sur Tokyo et quelques villes-clés !!!
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LaurentDimanche 16 Septembre 2018 à 19:07
Ce que tu dis sur De Funès au Japon et sur le tableau 1966-1973 est très intéressant. Personnellement je trouve que cela laisse des hypothèses ouvertes. En effet j'ai du mal à croire que "La grande vadrouille" ait très bien marché (merci au passage pour ce chiffre imposant), sans que "Le corniaud" n'ait eu du succès. A ma connaissance, dans tous les pays ou l'un à eu du succès, l'autre aussi. Et l'inverse est vrai également.
Tout comme le fait que dans ce tableau dont tu parles, il y avait "Le gendarme de St Tropez", ce qui laisse présager qu'il pourrait s'agir d'une reprise.
Quant aux premiers Fantomas, il se peut que leurs scores ne soient pas déshonorants. Tout d’abord parce que Jean Marais, fut un temps connu au Japon, et qu'ils ont diffusé le dernier. Si les deux avaient été des bides, il ne l'aurait peu-être pas fait.
Oui, je suis curieux de voir un jour ces chiffres.
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Dimanche 16 Septembre 2018 à 14:06
Hello Didier, je passe juste au moment ou tu postes. Pour le "Parrain" en Espagne le site du Ministère de la culture donne désormais le cumul de des exploitations alors que dans l'ancienne version il séparait les exploitations. Bon, 5 000 entrées de différence on va pas enculer les mouches non plus !. Petite hypothèse: à l'instar du CNC le Ministère de la culture espagnol affine certainement les entrées sans doute à l'aide de borderaaux eux aussi. Et le Parrain a eu une carrière assez courte, vigoureuse mais courte, même aux USA. En gros il n'a rien fait entre la fin de son exploitation et sa reprise en 1979 ou 80 ( lié à la sortie de Apocalypse Now de Coppola je présume).
Franchement pour moi il a fait 5 millions d'entrées et c'est ce qui m'importe. C'est pour mesurer le succès (flop, moyen,bon, très bon, exceptionnel)Je suis pas a 5000 entrées près, je m'en suis toujours un peu foutu perso.Je te dis cela parce que je regarde le site espagnol depuis 12 ans, à une époque où tu te fichais royalement des chiffres espagnols soit dit en passant. Mais il est vrai que quant on trouve des trésors on se prend de passion pour les chiffres étrangers. J'ai toujours compris cela.
La filmo de Delon c'est super, et je te remercie encore. Pour Belmondo je peux vraiment vivre sans perso, donc rien ne presse, il faut laisser reposer la sauce je pense.
Je crois que pour le Parrain on a fait le tour. Je ferme donc définitivement le débat si tu permets..... (PAN ! bruit de marteau de commissaire priseur sur une table en chêne)
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14LaurentSamedi 15 Septembre 2018 à 22:15A propos de demander :
Didier, tu nous a récemment communiquer les chiffres fort intéressants de quelques De Funès à Tokyo. Mais alors que tu nous donne celui du dernier Fantomas, rien sur les deux premiers... Et surtout, alors qu'on parlait de "La grande vadrouille", tu ne nous a rien dit sur "Le corniaud". Est-ce que tu pourrais nous donner des infos dessus ?
13Didier NoisySamedi 15 Septembre 2018 à 19:57@ Laurent,
Oui, j'avoue être complètement passé à côté du chiffre de la reprise 1979, indiqué dans le tableau ! (mais, dans ce cas là, ça a moins à voir avec de l'impolitesse qu'avec la vue (basse) ;-) ... J'avais simplement relevé que le chiffre de la reprise en question n'était pas indiqué dans l'article lui-même...
Pour ce qui est des chiffres en Grèce et au Japon, oui, c'est très intéressant... Mais, méfie-toi quand même car on n'est pas à l'abri qu'ils soient "incomplets" !^^
@ Renaud,
Oui, je sais bien tout ça, puisqu'on en a parlé plusieurs fois : je te donne les infos que j'ai et tu prends ce que tu veux ! L'intérêt restant quand même que certains chiffres qu'on ajoute (Laurent, moi et/ou d'autres) soient inclus dans l'article, pour que la fiche soit la plus complète possible ! Sinon pourquoi aller s'emmerder à aller fouiller, chacun, dans nos archives...
Pour ce qui est de l'Espagne, bien sûr, je suis d'accord avec toi qu'il est plus intéressant de mettre en priorité les chiffres réalisés sur l'ensemble du territoire, mais l'intérêt d'indiquer (aussi) les résultats des exclusivités à Madrid, permet simplement de se faire une (petite) idée du succès du (d'un) film au moment de sa première exploitation (puisque c'est tout ce qu'on a). Et pas seulement sur sa carrière globale (quand cela est possible, bien sûr). Par exemple, ce que j'ai sur l'Espagne (au niveau national), c'est le détail par années (civiles), de 1980 à 2004 (après, il faut aller faire de la spéléologie dans la base de donnée de ComScore !), exactement comme pour les entrées France annuelles. Ca permet de voir l'évolution d'un film dans ce pays... Bon, pour le coup, "Le Parrain" est un très mauvais exemple, car il est très peu ressorti sur les écrans (706 entrées en 80, 440 en 81, 21 en 83, 3 277 en 84 et 461 695 en 2001).
Pour le coup, grâce à ces détails, j'avais aussi remarqué ta coquille des 6,1 millions (sur le coup, je me suis même dis que tu avais peu-être confondu avec le film "El Padrecito", qui lui à bien atteint les plus de 6 millions d'entrées)... Mais, je n'ai pas voulu relever (pour m'éviter une éventuelle volée de bois verts), car je connais trop peu le B.O. espagnol...
Petite info de mon côté, je mettrai sous peu quelques infos détaillées (et, pour le coup, totalement inédites !) sur l'une des fiches-film que tu as créé très récemment ! Et là aussi, il y a des choses très intéressantes...
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LaurentSamedi 15 Septembre 2018 à 20:29
Le Parrain a fait 4 512 089 entrées en Espagne lors de sa première exploitation. Suffisait de demander.
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12LaurentVendredi 14 Septembre 2018 à 09:28Salut Didier, et merci pour les chiffres d'Athènes et de Tokyo/Osaka, très intéressants.
Par contre les chiffres Paris et France de 1979 sont déjà dans le tableau récap de la fiche. On va finir par croire que tu ne lis pas ce que les autres écrivent, ce qui serait impoli en plus d'être redondant ;-).
Par contre le chiffre de l'Espagne permets effectivement de vois qu'il y a une différence notable avec celui présent dans la fiche. J'ai moi-même à peu près le même que celui de Didier, et sur le site de l'INCAA, il est à 4 992 630 à ce jour. Renaud, ton chiffre provient bien lui aussi de l'INCAA, non ?
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Samedi 15 Septembre 2018 à 10:13
Hello Laurent
Sur mon tableau xcel le chiffre était de 4 990 000 mais j'ai fait un mauvais copier coller avec une fiche précédente (modele tableau), donc effectivement il a bien fait 5 millions d'entrées en Espagne au lieu de 6, mais c'est encore un score énorme. Merci.
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11Didier NoisyVendredi 14 Septembre 2018 à 03:01Je me joins à Laurent et Adda pour te féliciter pour cette nouvelle superbe fiche-film ! "Le Parrain", film mythique et, à mon avis, une des rares "franchises" (mais, peut-on réduire les 3 parties à cette définition ? On devrait plus parler de "saga") où le second opus se permet de surpasser l'original ! (et, je ne suis pas le seul à penser cela !)
Bref, au vu du beau boulot que tu as réalisé, ça vaut bien quelques chiffres supplémentaires ! Donc, rapidement, en vrac (en attendant d'affiner les données), voici ce que ça donne :
FRANCE : - Après avoir connu une première petite réédition en juillet 1976 (réalisant 1 616 entrées Paris et 1 926 entrées France), le film ressort en grandes pompes en juillet 1979. Résultat : 116 460 entrées sur Paris-périphérie et 204 464 entrées sur la France, à fin 1979. Pendant la décennie 2000/2009, il engrange encore 11 655 entrées France (dont 9 902 à Paris) (source CNC). Depuis, quelques autres (petites) reprises - surtout parisiennes - en 2015 (1 277 entrées P/p.) et 2016 (1 357 entrées P/p.)... Pour un total de 4 034 000 entrées France.
ESPAGNE : - Lors de sa première exclusivité à Madrid, en 1972, le film réalisa 445 646 entrées en 219 jours (chiffre non définitif, car toujours en cours d'exploitation au moment de la publication). Toujours est-il qu'au niveau national, "El Padrino" avait réuni 4 507 575 spectateurs (235 526 075 pesetas), au 31 décembre 1979 (source ICAA). En 2001, il ressortit sur les écrans, ajoutant 461 695 entrées sut l'ensemble du territoire. Le film cumulant ainsi à 4 973 784 entrées au niveau national, au 31 décembre 2001 (source ICAA).
GRECE : - Distribué par Savas Films, le film sort le 18/12/72 à Athènes, rassemblant 269 851 entrées, lors de son exclusivité. Il est à noter que pour voir ce film, les spectateurs devaient débourser 40 drachmes au lieu des 27,50 drs pratiqués habituellement. (1 drachme = 0,15 frs à l'époque (au 22/02/73).
JAPON : - Le film aurait réalisé 1 677 997 entrées (1.258.346.855 yens !!! oui, oui, 1,2 milliards de yens !), lors de ses exclusivités combinées à Tokyo et Osaka.
Voilà, c'est tout pour le moment ! Eh bé, ça en fait des chiffres à intégrer sur la fiche du film !!!
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Samedi 15 Septembre 2018 à 11:34
Merci Didier pour tous ces efforts je pense donc qu'il faut arrêter là tes recherches sur le Parrain, c'est bien suffisant comme cela. Je verrai ce que je remonte comme infos un peu plus tard. Je ne publie même pas toutes celles que Laurent envoie, je ne garde que les plus pertinentes. Toutefois pour moi, personnellement je, comme dirait Delon, il n y a eu qu'une seule reprise du Parrain, nous avons déjà eu le débat plusieurs fois, 1976 n'est pas une reprise du Parrain (par exemple). Je tranche donc. Tu n'es pas d'accord je sais, mais je suis bien obligé de trancher. Je sais que tu as beaucoup de chiffres Espagnols, mais te casses pas la nénette, le chiffre Madrid ne m'intéresse pas car nous avons la chance d'avoir le chiffre total Espagnol. le chiffre d'une ville ne m'intéresse que lorsque nous n'avons pas de chiffres nationaux. Par exemple pour Athènes c'est pertinent puisque hallas (jeu de mots) il n y a pas de données nationales. Concernant le Japon le débat est un peu plus complexe..... Donc je verrai car en ce moment je me consacre beaucoup moins au blog tout en travaillant sur quelques fiches de grands succès internationaux, mais aussi sur deux films d'avant-guerre, mais aussi pourquoi le retour de quelques filmos d'acteurs et réalisateurs selon mon envie du jour... Là précisément je travaille sur un très gros succès qui sera, bin, vous verrez.... En tout cas vos avis sont très gentils sur les fiches, je ne me mets pas de pression pour les faire, la prochaine sera peut être pas réussie, mais le challenge est de trier les dizaines d'infos trouvées sur le net pour tenter d'en conserver les plus pertinentes....Par exemple pour le prochain film, sa première diffusion à la télé US en 1966 a attiré 60 millions de spectateurs le record de l'époque.et a été le film le plus long diffusé à la télé US (avec les coupures pub).
Pour le premier film avant guerre Laurent travaille dessus d'arrache-pied, je suis obligé de garder le secret - LOL
Pas de dates encore prévue car Laurent est en pleine recherche. D'ailleurs cette fiche sera entièrement écrite par lui ( pression !^^) Nous avons le projet d'une autre aussi mais c'est encore un projet....Mais je n'ai pas de chiffres avant guerre, donc....
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10adda chentoufJeudi 13 Septembre 2018 à 21:03Merci Renaud pour cette excellente fiche d'un film mythique. Cela va surement vous surprendre mais " Le parrain" ne marcha curieusement pas en Algérie. Il faut dire qu'il n'a été diffusé dans nos salles qu'en 1984, mais cela n'explique pas son échec car d'autres anciens films dont "Le casse", "La tour infernale" ou "Opération dragon" programmés à la même période remportèrent un énorme succès. Son cas me rappelle aussi ceux de "La guerre des étoiles" et de "L'arnaque" qui furent des bides chez nous, respectivement en 1982 et en1984 ! Et je ne vous parle pas de la suite "Le parrain 2" que j'ai eu l'occasion de voir en mars 1985 dans une salle pratiquement vide ! Bien plus tard, la vidéo a permis de réhabiliter le film de Coppola auprès du public algérien et aujourd'hui "Le parrain" et devenu un film- culte même pour la jeune génération. Pour preuve, mon fils de 23 ans l'a vu plusieurs fois et m'en parle souvent tant c'est un de ses "vieux films" préférés. A mon avis son échec en salle et surtout celui de sa suite s'explique par leur longueur à laquelle le public de l'époque n'était pas habitué pour un film policier, de même que sa lenteur qui tranchait avec d'autres films sur la mafia oû il y' avait généralement beaucoup d'action comme dans " Don Angelo est mort" de Fleischer" ou "Capone" de Carver, voire "Big guns" ou "Borsalino".
9LaurentJeudi 13 Septembre 2018 à 08:05Salut Renaud,
C'est encore une sacrément belle fiche que tu nous a fait là. Structurée, fluide, équilibrée, agréable à lire, le tout rempli d'informations et de chiffres inédits sur le net. Chapeau.
Du coup cela m'a motivé pour fouillé un peu d'autres données dans toutes mes bases de données, et voici ce que j'en ai trouvé. Cela concerne l'Amérique du sud et autant dire que cela ne provient pas du web.
A Lima, capitale du Pérou, le fil resta 10 semaines consécutives en exclusivité où il rapporta 7 476 339 sols. Et vous pouvez me croire quand je vous dis que c'était un beau succès.
A Montevideo, capitale de l'Uruguay représentant 50% des entrées du pays, le film resta 11 semaines en première exclusivité où il attira 110 145 spectateurs pour une recette de 27 536 250 pesos. L'un des plus gros cartons de la décennie. D'ailleurs il refit un tour en exclusivité en 1973, où il resta de nouveau 11 semaines consécutives pour une recette de 24 621 510 pesos et 98 486 entrées.
Enfin, à Buenos Aires, où les plus colossaux des succès tapaient le demi-million d'entrées, le film resta 44 semaines en première exclusivité ! Durant tout ce temps 616 984 spectateurs virent le film ! Un succès remarquable donc, proportionnellement bien supérieur à celui de chez nous.
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Jeudi 13 Septembre 2018 à 10:29
Merci Laurent. ce ne sont que quelques infos glanées sur le web pour la fiche du film. Cependant je crois que les pourcentages perçus par Brando sont inédits et proviennent d'un de mes bouquins des années 70 sur Brando
Merci pour ces merveilleurx chiffres inédits ! C'est de la balle !
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Ah, mais je te rassures, Renaud, je continue à me foutre royalement du Box-office espagnol !
J'en veux pour preuve de n'être jamais aller sur le site de l'INCAA !... Seulement, il faudrait être un peu crétin des Alpes d'avoir tous ces chiffres détaillés à portée de mains et ne jamais être piqué par la curiosité de certaines données de tel ou tel film... Là, pour le coup, "Le Parrain"...
Pour vous rassurer tous les deux, j'aime bien faire mal aux mouches, mais je ne suis pas à 5 000 entrées près non plus ! Surtout en ce qui concerne le B.O. espagnol (dont, si vous avez bien suivi, je me fous, donc) !... Seulement, j'aime bien essayer de comprendre les choses...
C'est la raison pour laquelle, je remercie grandement Monsieur le Commissaire priseur d'avoir a rouvert - momentanément - le dossier "Parrain", en nous postant le document ci-dessus très intéressant, car, il permet de tout comprendre !
Et là, surprise, c'est comme à l'école des fans, tout le monde a raison !!!
En fait les fameuses 4 512 089 entrées, donné au départ par Laurent, correspondent bien aux 4 507 575 que j'ai mis à fin 1979 + tous les petits chiffres réalisés au cours des années 1980's, que j'ai posté également, ci-dessus !... C'est à dire qu'il ont indiqué le chiffre cumulé au 31/12/1984... Donc, tout est bien qui fini bien !
Par contre, là où c'est plus bizarre, c'est que le site de l'INCAA n'a pas l'air d'avoir pris en compte les - quand même - 461 695 entrées réalisées en 2001, alors qu'il indique bien les 8 167 entrées enregistrées en 2011 (???)
Toujours est-il que le principe peut piquer la curiosité de détailler les carrières de certains films intéressants (ou mythiques) - je pense à des Star Wars, des Sergio Leone, des Disney, ou encore des classiques comme Autant en emporte le vent, Ben-Hur, etc... Ca peut être instructif... Encore que il faut se fader les 25 volumes annuels pour retrouver chaque film !!!
Cher Monsieur le Commissaire priseur, MAINTENANT vous pouvez définitivement refermer le débat sur "Le Parrain" ! (re- PAN !!!)
Hello
J'aurais bien aimé PAN mais bon, pas pour tout de suite on dirait. Je n'y connais rien en box office surtout pour l'Espagne, mais il n y a pas eu de ressortie du Parrain en 2001 en Espagne. Par contre le film, comme je l'ai déjà précisé, est ressorti dans beaucoup de pays lors de la sortie de "Apocalypse now" bien que ce soit un film United Artist. En général pour la première version du site Espagnol le site indiquait le cumul à partir de 1965, c'est ce que j'avais pris à l'époque. il pouvait y avoir deux, voire 3 fiches pour un même film, il fallait donc cumuler les fiches pour trouver le total d'entrées des films. Sur celle-ci ils ont gentiment précisé l'exploitation de 1972 ce qui est sympa, mais à l'époque je ne m'intéressait qu'aux cumuls, comme aujourd'hui d'ailleurs.Ils ont rajouté l'exploitation 2011 postérieure à l'édition originale de la fiche. Lorsqu'ils ont refait le site l'année dernière ils ont repris le même principe avec l'édition du cumul à la date de la création du site. Je crois que le site 2017 a été formaté sur la base d'un classeur xcel avec la prise en compte du cumul seul chiffre pris en compte. Je me comprends.
Perso je ne suis pas intéressé par les reprises espagnoles.ce sera donc uniquement pour ton usage personnel, chacun préférant différents aspects du Box office.
PAN donc ? ( en attendant la suite ?). Personne au fond ?