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    LA TRAVERSEE DE PARIS

     

    28 OCTOBRE 1956

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

    • Réalisation : Claude Autant-Lara
    • Assistant réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
    • Scénario et Dialogues : Jean Aurenche et Pierre Bost, adapté de la nouvelle éponyme de Marcel Aymé parue dans le recueil le Vin de Paris.
    • Photographie : Jacques Natteau
    • Musique : René Cloërec
    • Producteur : Henry Deutschmeister
    • Directeur de production : Yves Laplanche
    • Sociétés de production : Franco-London Film (Paris), Continentale Produzione (Rome)
    • Société de distribution : S.N.A Gaumont
    • Format : noir et blanc (il existe une Version Colorisée de 1994) - -35 mm– 1,37:1
    • Tournage : Studios Franstudio et à Paris, du 7 avril au 9 juin 1956
    • Genre : comédie dramatique
    • Durée : 80 minutes
    • Tous publics
    • Jean Gabin : Grandgil, l'artiste peintre
    • Bourvil : Marcel Martin, chauffeur de taxi au chômage
    • Louis de Funès : Jambier, l'épicier
    • Jeannette Batti : Mariette Martin, la femme de Marcel
    • Jacques Marin : le patron du restaurant
    • Georgette Anys : Lucienne Couronne, la cafetière
    • Jean Dunot : Alfred Couronne, le cafetier
    • Monette Dinay : Mme Jambier, l'épicière
    • Harald Wolff : le commandant allemand
    • Anouk Ferjac : la jeune fille lors de l'alerte
    • Laurence Badie : la serveuse du restaurant

     

    Martin, ancien chauffeur de taxi en chômage (nous sommes à Paris, en 1942), est devenu un homme à tout faire du marché noir à qui l'on confie le soin de transporter quatre valises pleines de porc, à l'autre bout de Paris. Son acolyte habituel, s'étant fait arrêter, Martin propose à un inconnu, Grandgil, de l'accompagner. Mais l'homme se révèle très vite odieux, faisant chanter l'épicier, et proposant à l'« honnête » Martin de s'approprier la précieuse marchandise pour la revendre à leur compte. Après avoir provoqué une bagarre dans un café et avoir assommé un agent, Grandgil entraîne Martin chez lui et révèle sa véritable identité. Peintre connu, il s'est offert le luxe de jouer pour un soir le rôle d'un trafiquant. Ecoeuré, Martin continue pourtant son voyage avec cet étrange compagnon, mais tous deux sont arrêtés par une patrouille allemande. Grangil sera relâché, grâce à ses relations, tandis que Martin sera déporté. A la Libération, les deux hommes se retrouvent par hasard, Grangil toujours fortuné et Martin, vieilli et affaibli, porteur à la gare de Lyon. Et le film se termine sur cette réplique amère : « Alors Martin, toujours dans les valises » « Toujours. les valises des autres ».

    ********************

     La cinquantaine pimpante , Claude AUTANT LARA a déjà offert quelques perles au cinéma français. Il décide d'adapter une nouvelle de Marcel AYME, une des meilleures plumes de l'époque. L'écrivain a été un des seuls a s'élever dans la presse sur l'horrible conditions des juifs qui devaient porter l'étoile jaune durant l'occupation. Témoin privilégié de la petitesse française durant l'occupation, il écrit une nouvelle au vitriol qui va intéresser au plus haut point  le réalisateur qui va mettre en scène un film qui se situe à mi chemin entre la comédie et le drame. Le but n'est pas de faire rire, ce qui ne veut pas dire que certaines situations ne font pas sourire. Le réalisateur va édulcorer la nouvelle et surtout la fin, beaucoup plus optimiste que la nouvelle ou Grandgil est tué par Martin. Mis à part sa conclusion tournée à la gare de Lyon à Paris, toute l'action du film se déroule l'espace d'une seule nuit dans un Paris entièrement reconstitué en studios. Ce faux Paris de nuit silencieux donne une ambiance fantasmagorique au film, presque irréelle. 

    Au niveau des acteurs, le réalisateur va avoir affaire au très grand niveau. A l'époque GABIN est la star incontournable du cinéma avec Gérard PHILIPE et BOURVIL, il est évident que le rôle de Grandgil lui est dévolu. Complètement énorme, GABIN réalise une performance hors du commun, peut être son meilleur rôle de l'après guerre. L'acteur domine son sujet. Encore en forme à l'époque, il impose le respect et alterne les grands moments. A la fois rassurant, la force tranquille il peut se révéler farceur, agressif, drôle. 

    Dans le rôle de Martin, le réalisateur pense à BOURVIL un atout massif en terme d'entrées. Avec GABIN, le duo pourrait ramasser un pactole au box office, c'est presque la sécurité sociale. Mais Marcel AYME est dubitatif. Pour lui BOURVIL, c'est l'opérette, les médiocres films du tâcheron BERTHOMIEU. ou de Jean BOYER....AUTANT-LARA tient bon et est récompensé tant BOURVIL qui a déja laissé entrevoir du talent dans "Les hussards" explose dans le film et tient enfin le bon compromis entre la naïveté, la méchanceté, la lâcheté. MARTIN franchouillard sûr de sa bêtise. L'acteur a muri et le film va se révéler pour lui un magnifique tremplin vers la crédibilité et lui permettre accéder à des rôles souvent intéressants. 

    Est-ce l'effet du hasard ? Pour les besoins du rôle de JAMBIER l'épicier adepte du marché noir, le réalisateur offre le rôle à un habitué des seconds rôles, des courtes apparitions. C'est Louis DE FUNES déjà habitué aux personnages bizarres, de policiers colériques, de gueulards, qui va camper un épicier d'anthologie, une petite crapule malhonnête. Un rôle court, mais qui va marquer les souvenirs. Malgré la qualité de sa prestation, l'acteur devra attendre encore des années avant d'accéder aux premiers rôles, mais il demeure un des acteurs de complément préféré des réalisateurs.   

    Le film est court, a peine plus d'une heure vingt, une durée idéale pour imposer du rythme au film.

    Quelle est l'intention du réalisateur en adaptant la nouvelle de Marcel AYME ? Souvent  présenté par les nombreuses critiques  comme un film sur la lutte des classes symbolisé  par  Martin le "porteur de valises" de Grandgil, le film est un simple "buddy movie" au pays de l'occupation. Rappelons que le buddy movie est un genre qui voit deux personnages diamétralement opposés faire corps lors d'une situation donnée et devenir amis à l'issue de l'épreuve qui les a rapprochés.

    Dès le début du film AUTANT-LARA tape très fort. Paris est occupée par l'armée Allemande. La place de l'Etoile est envahie par les blindés allemand, comble de la honte... Sur les marches de la station de métro "Mabillon" un aveugle joue la Marseillaise au violon et reçoit une pièce d'un offcier allemand amusé. Le ton du film est donné. 

    Mariette la femme de Martin repère Grandgil dans la brasserie où ils prennent un verre. Celui-ci se lave les mains dans le lavabo du bar pendant que les gendarmes recherchent un voleur de charbon. Peut être la bonne personne pour assurer l'intérim de l'assistant habituel de Martin. Martin tente d'en imposer face au mystérieux Grandgil qui semble amusé par le travail nocturne. Une fois que Grandgil aura fait exploser les honoraires donnés par Jambier, les deux compères s'enfoncent dans la nuit parisienne. Comme dans le jeu vidéo "Silent Hill", le danger peut surgir de n'importe quel recoin de rue sombre et déserte. Grandgil fera découvrir à Martin la petitesse des parisiens et les drames de l'occupation dans ce parcours initiatique.

    Comme dans tout chef-d'oeuvre, les scènes anthologiques ne manquent pas. La plus célèbre d'entre elles est bien sûr celle où GABIN met le souk dans la cave de Jambier. Grangil fait chanter Jambier contre une forte augmentation de la prime pour transporter le cochon. Hurlant comme un damné devant le soupirail " Jambier, 45 rue Polivot" tel une corne de brume, GABIN est énorme, colossal devant un DE FUNES et un BOURVIL médusés. Une scène culte du cinéma français à l'instar de la scène de la beuverie dans "Les tontons flingueurs"...

    Une autre scène forte est la crise de Grandgil dans un bar glauque tenu par de pauvres tenanciers qui tiennent plus des Thénardier qu'autre chose. GABIN leur met leur misérable condition de moutons, de petits collabos dans la face. Menaçant, il met minable les tenanciers, habitués à être sous le joug de l'occupant. Martin leur lancera un "affreux !" rigolo. Du pain béni pour un BOURVIL géant.

    Les deux pas vraiment amis devront affronter un gendarme soupçonneux, rencontrer une vieille prostituée, se débarrasser de chiens flairant la bonne chair, ils seront sauvés d'une patrouille allemande par une jeune femme, il faut bien s'aider entre français dit-elle....

    Le film prend un ton dramatique. Arrêtés par la police allemande, ils bénéficient d'un concours de circonstance. Grandgil est un peintre connu. L'officier allemand, bonnard, discute le bout de gras avec Grandgil, il est certain qu'ils vont être libérés. Mais le sort s'acharne. Pendant la livraison des deux hommes, un colonel allemand se fait descendre. Tous les gens arrêtés durant le couvre feu seront déportés, voire pire. Grandgil sera sauvé par l'offcier allemand, mais ne pourra aider Martin qui s'enfonce dans la nuit à bord d'un camion vers un destin funeste. L'anonyme Martin n'a pu bénéficier du passe droit du célèbre Grandgil. la lutte des classes est partout.

    Heureusement, le réalisateur offre une fin joyeuse, Martin, sans que l'on sache comment, a survécu et retrouve Grandgil sur le quai de la gare de Lyon...

    Pas vraiment un film documentaire, les anachronismes et erreurs historiques ne manquent pas, le budget du film n'était pas si important, il s'agit d'un témoignage sur l'occupation allemande d'une grande force interprété par des acteurs inouïs.

    Reste à savoir comment le public va appréhender cette oeuvre, pas vraiment glorieuses, dix ans seulement après la fin de la guerre. Le film sort dans deux salles en exclusivité qui font le plein. Auréolé de fort bonnes critiques, le film va bénéficier d'un très grand bouche à oreille qui va lui permettre de connaître une longue exclusivité. Sur la durée le film va faire une brillante carrière et passer sans coup férir le million d'entrées à Paris intra muros.

    C'est encore un triomphe pour Jean GABIN et BOURVIL, qui sera désolé  d' obtenir un prix  à Venise, alors que GABIN n'obtient rien. C'est tout à son honneur et il va accéder à des rôles plus ambitieux. GABIN écrase de sa puissance le box office français et ce n'est pas fini.

    Avec le temps, le film va accéder au statut de culte et demeure un des films les plus commentés sur le net et dans les livres sur le cinéma. Soyons fou, c'est un des dix meilleurs films français de l'histoire. Gérard OURY s'inspirera largement du film dans "La grande vadrouille" sans s'approcher du chef d'oeuvre de claude AUTANT-LARA.

    Marcel AYME se déclare enchanté de l'adaptation de sa nouvelle. D'ailleurs une autre de ses nouvelles "La jument verte" sera adapté par le même réalisateur, avec ...BOURVIL bien sûr !    

     

    ANECDOTES  SUR LE FILM :

     

    Les récits de Marcel Aymé ont un point de départ formidable, raconte Claude Autant-Lara, mais pour une transposition à l'écran, nous ne trouvions pas toujours la bonne chute. Le scénario est ainsi resté quelque temps en rade. Je ne voulais pas commencer avant qu'il ne soit impeccable. Nous avons, dans un premier temps, renoncé au sujet. Nous l'avons repris deux ou trois ans plus tard et moi, j'ai poursuivi ma balade pour le placer... "
    En vain. Le réalisateur frappe à toutes les portes, mais l'accueil des producteurs est décourageant :

    "Autant-Lara, vous êtes ridicule. Vous nous apportez une histoire de cochon, pendant l'Occupation, alors que les gens ont envie de voir des bals avec des robes longues et de beaux habits. Franchement! Et puis la guerre est finie. Ça suffit comme ça... "

    Autant-Lara, a toujours voulu Bourvil  pour La Traversée de Paris, projet tiré d'une œuvre de Marcel Aymé avant même que le premier « clap » soit donné.
    Autant-Lara est tenace comme à son habitude, et il s'accroche, poursuit sa guerre d'usure. La Traversée de Paris est en passe de devenir une traversée du désert quand il trouve enfin celui qui accepte d'un coup et l'histoire et l'acteur. Au départ Blier était pressenti pour le rôle. Mais autant-Lara voulait Bourvil…
    M. Deutchmeister s'étonne bien du choix fait sur Bourvil, mais il est d'accord.
    "Bourvil ? Tiens. C'est pas grand-chose. Mais moi, du moment que j'ai Gabin en vedette, ça me  suffit"
    Claude Autant-Lara va tourner le film qui lui tient à cœur depuis plusieurs années. Une adaptation de la nouvelle de Marcel Aymé, par les scénaristes Pierre Bost et Jean Aurenche, avec Jean Gabin et Bourvil... Mais l’'auteur ne veut pas de Bourvil . On lui avait déjà imposé ce drôle dans Le Passe-muraille et voilà que ça recommence. Cette fois, il ne peut accepter. Le 8 mars 1956, il envoie une lettre incendiaire au réalisateur, avec copie au producteur :

    " Vous savez aussi bien que moi que Bourvil est à l'opposé du rôle et je ne dis rien de ses qualités d'acteur. J'entends bien qu'il s'agit maintenant de faire commercial à tout prix et de tourner la chose en grosse guignolade, mais je ne crois même pas que ce soit là un bon calcul. Bourvil pourra y aller de toutes ses bonnes ficelles dans le rôle de Martin, il ne sera qu'insignifiant. Il va sans dire que mon nom ne paraîtra pas au générique. En outre je me réserve de dire dans la presse ce que je pense de cette petite mésaventure dont vous serez victime aussi bien que moi. Je vous souhaite bon courage dans l'accomplissement de cette besogne. A vous bien sincèrement. » 

    Passablement affolé, le producteur fait pression sur le cinéaste : « Impossible. Nous ne pouvons tenter le coup alors que l'auteur nous dit à l'avance qu'il va nous tirer dessus. »

    Mais Autant-Lara tient bon. Intransigeance, acharnement. Et arguments : il réussit à convaincre Deutchmeister que son film rapportera de l'argent, et comme ce dernier se trouve alors dans une mauvaise passe financière, il accepte de se lancer dans l'aventure. Comme on risque un banco, comme on se jette à l'eau. En passant, il profite des conditions particulières pour réduire le mon-tant du devis stipulé au contrat. Le réalisateur doit renoncer à la couleur. Va pour le noir et blanc. Ingénieux, Autant-Lara fera tout de même tirer le film sur une pellicule couleur, procédé inédit qui permet au cinéaste de retrouver ce qu'il appellera  " Le côté froid, verdâtre de l'Occupation... "
    ... Et Claude Autant-Lara, contre vents et marées et contre Marcel Aymé, maintient Bourvil. Qui peut enfin, lui aussi, signer le contrat. C'est parti.
    Bourvil a suivi toutes ces tractations de loin. Sans en prendre ombrage, il a l'habitude. D'ailleurs lui-même n'y croyait pas trop. Lors de la première prise de contact, il n'avait su que dire au réalisateur :

    "Un film avec Gabin. Moi, en vedette avec Gabin ? Vous êtes bien sûr ? "
    « Il était un peu intimidé à cette idée », se souvient Claude Autant-Lara. " En plus de sa gentillesse naturelle, il y avait, chez ce garçon, beaucoup de modestie. La vertu des grands personnages. "

    Les débuts ont été difficiles. Le tournage, lui, ne pose aucun problème. Même si le courant ne passe guère entre Autant-Lara et Gabin, deux caractères quelque peu irascibles, les rapports entre les acteurs sont alors excellents. Gabin fait un numéro d'acteur époustouflant. Mais à ce moment-là, il est encore au service d'un film et le film n'est pas fait que pour lui. Il ne « déborde » pas. Peut-être est-ce dû aussi pour une part au talent d'un réalisateur, particulièrement dirigiste ? Méthode autoritaire que n'apprécie pas toujours Gabin. Toujours est-il que son écla¬boussante personnalité garde ici toute sa mesure. Face à lui, Bourvil, avec de tout autres armes, rend attachant un personnage de grisaille. Son " Martin ", petit bonhomme falot, pas méchant mais pas bien courageux, juste capable de faire du marché noir à quatre sous, était plus délicat à faire vivre que le « Grandgil » de Gabin, peintre renommé qui vient avec ses larges épaules violer les consciences résignées et brutaliser « les salauds de pauvres ». Ce qui fait écrire au critique de la Centrale catholique du cinéma passablement scandalisé...

    " La férocité de Grandgil, qui cache sous son dilettantisme un esprit anarchique et destructeur, rend ce film particulièrement amer et grinçant. On dirait que le seul but de Grandgil est de souligner et même de provoquer toute l'abjection qui peut exister au sein d'une humanité plongée dans le malheur.
    Avec son « honnêteté » de petit trafiquant trimbalé dans les rues noires de l'Occupation, avec sa pitoyable dégaine de débrouillard qui se fait du bien sans faire de mal, le personnage de Martin avait, lui, toutes chances d'être tristement ridicule. Bourvil le rend simplement humain."
    Beau joueur, l'ombrageux et exigeant Marcel Aymé reconnaît son erreur. Et il l'écrit, le 8 novembre, en s'adressant à Claude Autant-Lara qui fera publier ses deux lettres dans le magazine Positif :

    Cher ami,

    J'espérais vous voir à la représentation et j'ai regretté que vous n'y soyez pas. Je vous aurais dit de vive voix combien j'étais content du film qui est une vraie réussite. Je vous aurais dit aussi que j'avais trouvé Bourvil tout à fait remarquable. Et j'aurais hautement confessé mon erreur... Merci de ce que vous avez fait. C'est vraiment la toute première fois que l'on a fait au cinéma quelque chose tiré d'un de mes livres qui soit, non seulement bien, mais d'une grande qualité. Et dans ce cas particulier ce n'était pas facile. Je vous en suis très reconnaissant."

    Une fausse note toutefois dans ce happy end. Si dans le roman de Marcel Aymé, Martin poignarde Grand-gil, une fin plus heureuse est imposée contre son gré à Claude Autant-Lara avec une rencontre teintée de nostalgie d'après-guerre entre le voyageur Gabin et le porteur Bourvil. C'est la fameuse réplique :
    " Alors Martin, toujours les valises ?

    — Eh oui, celles des autres. "

    Mais le réalisateur, toujours aussi intransigeant, marquera son hostilité par un grand « noir » entre « sa » fin de La Traversée de Paris et la dernière séquence vue par le spectateur.

    Film présente à la 17° biennale du festival de Venise en 1957: Bourvil remporte le prix d'interprétation.

    (article tiré du site cinérêve: http://www.cinereves.com/)

      

      RANG ENTREES SALLES
    ENTREES FRANCE 4 4 893 174
     
    1ère semaine 19 54 642 6
    2ème semaine 1 299 955 30
    3ème semaine 1 202 737 32
    4ème semaine 3 166 883 34
    5ème semaine 5 97 904 28
    6ème semaine 5 101 828 28
    7ème semaine 1 151 070 32
    ENTREES PARIS VILLE   1 199 403  
    ENTREES PARIS BANLIEUE   1 631 577
     
    1ère semaine 6 43 216
    2
    2ème semaine 5 40 607
     
    3ème semaine 5 32 294
     
    4ème semaine 7 27 271
     
    5ème semaine 8 23 508
     
    6ème semaine 8 25 565
     
    7ème semaine 9 23 264
     
    Cote du succès   * * * * *
     

     

     

     

                     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     UNE DES SCENES CULTES DU FILM

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

    JEAN GABIN- BOURVIL - LOUIS DE FUNES - LA TRAVERSEE DE PARIS - 1956

     

     

     

     

     

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

     L'AFFICHE ALLEMANDE

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

     

     

    L'AFFICHE ESPAGNOLE

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

    L'AFFICHE ITALIENNE ASSEZ RENTRE DEDANS

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS -AFFICHE ITALIENNE

     

    AFFICHE US

    LA TRAVERSEE DE PARIS -AFFICHE AMERICAINE

     

    UNE AFFICHE ANGLAISE REALISEE PAR LE CELEBRE GRAPHISTE PETER STRAUSFELD

     

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

    AUTRE AFFICHE ANGLAISE DU FILM CONNU AUSSI SOUS LE TITRE ANGLAIS DE " A PIG ACROSS PARIS"

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

    TRES BELLE AFFICHE POLONAISE

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

    UNE AFFICHE ITALIENNE TRES COCHONNE

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

    LA TRAVERSEE DE PARIS - BOX OFFICE JEAN GABIN 1956

     

     

     

     


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