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Par Renaud SOYER le 15 Février 2008 à 10:58
RUE DES PRAIRIES
21 OCTOBRE 1959
Réalisation Denys de la PATELLIERE Assistant réalisateur Pierre GRANIER DEFERRE Scénario Denys de la PATELLIERE
Michel AUDIARDPhotographie Louis PAGE Musique Jean PRODOMIDES Production Jean Paul GUIBERT pour
FILMSONORAlexandre MNOUCHKINE pour
Les FILMS ARIANESDistribution CINEDIS Durée 90 minutes Tournage 01/06/59-15/07/59 Henri NEVEUX Jean GABIN Louis Claude BRASSEUR Fernand Roger DUMAS Odette Marie José NAT Ernest Paul FRANKEUR Lorsqu'après deux années de captivité Henri Neveu revient, sa femme vient de mourir, laissant auprès du garçon et de la fille nés avant la guerre un tout nouveau-né. Henri considère qu'il a dorénavant trois enfants à élever. Il fait de son mieux, n'épargnant rien, et marque peut-être un léger faible pour le petit dernier, dans sa crainte de ne pas l'aimer assez. Pour Fernand, Henri désirerait des études poussées, ne voulant pas qu'il soit contremaître comme lui ; mais assez peu doué pour le travail abstrait, ce garçon se fait mettre régulièrement à la porte des différentes écoles qui l'accueillent. L'aîné des enfants. Loulou, est devenu champion cycliste et, bientôt professionnel, il admet facilement qu'il soit de bonne publicité de raconter à la presse les mauvais traitements que lui fit autrefois subir son père, et l'opposition mise par celui-ci à sa vocation. La fille, Odette, d'abord vendeuse, est maintenant cover-girl et part vivre chez son amant, un richissime quadragénaire qui l'épousera, croit-elle, après un hypothétique divorce. Les aînés partis, Henri reste seul avec Fernand, mais persuadé que l'avenir de son troisième est dans les études, il le met en pension. Fernand ne peut supporter pareille contrainte ; il s'évade n'ose pas revenir chez lui et suit, sans savoir exactement ce qu'il fait, une prostituée chez qui il se fait ramasser par la police. L'affaire nous mène au tribunal des mineurs. L'avocate ne trouve qu'un moyen pour éviter la maison de correction : qu'Odette et Loulou d'abord informent le Tribunal - et Fernand - qu'Henri n'est pas son véritable père, et qu'ensuite l'un et l'autre témoignent de l'« incompréhension », de la « violence », des « brutalités » enfin dont furent tissées leur enfance et leur adolescence, tout ceci devant aboutir à faire retirer à Henri la garde de Fernand. La manoeuvre va réussir lorsque le garçon, buté et muet jusque-là, réagit violemment : il y a longtemps qu'il savait n'être pas le fils d'Henri, mais « le véritable père, n'est-ce pas celui qui vous donne de la soupe et met des chaussures aux pieds ? » Il l'aime, il l'admire et c'est avec lui qu'il veut vivre et travailler ! Le juge comprend et les rend l'un à l'autre.
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CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
3 410 000
ENTREES PARIS
820 801
ENTREES PARIS EXCLUSIVITE
262 863
1ère semaine
2
59 004
3
2ème semaine
3
58 645
3ème semaine
2
51 926
4ème semaine
2
49 043
5ème semaine
2
36 125
Nombre de semaines Paris
5
Moyenne salles Paris 1ère sem
19 668
Cote du succès
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