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Par Renaud SOYER le 15 Février 2008 à 09:55
LE TUEUR
1er MARS 1972
- Réalisation : Denys de La Patellière
- Scénario : Denys de La Patellière
- Adaptation : Denys de La Patellière, Pascal Jardin
- Dialogue : Pascal Jardin
- Images : Claude Renoir
- Musique : Hubert Giraud (Édition musicale Claude Pascal)
- Chanson : "C'était un homme", paroles de Pierre Delanoë par Ricky Shane
- Producteurs : Claude Giroux, Eric Rochat
- Directeur de production : Eric Geiger
- Producteur associé : Claude V. Coen
- Producteur délégué : Louis-Emile Galey
- Production (franco-germano-italienne) : Cofci, Gafer, Europa Films (Paris), Rialto Film (Berlin), Mondial Te-Fi (Rome)
- Distribution : Prodis
- Tournage : intérieurs dans les studios de Paris-Studio-Cinéma
- Format : pellicule 35 mm - 1,85:1 - couleur - son mono
- Date de tournage : du 8 novembre 1971 au 7 janvier 1972
- Durée : 85 minutes
- Jean Gabin : Le commissaire divisionnaire Le Guen
- Fabio Testi (VF: Marc Porel) : Georges Gassot, le tueur
- Uschi Glas : Gerda, la prostituée allemande
- Bernard Blier : François Tellier, le directeur de la P.J.
- Félix Marten : L'inspecteur Louis Campana, adjoint de Le Guen
- Jacques Richard : François Gassot, le frère de Georges
- Jacques Debary : Le commissaire de Marseille
- Sady Rebbot : Lucien, le Grenoblois
- Ginette Garcin : Lulu, l'amie de François Gassot
- Gérard Depardieu : Frédo Babasch, le « mouton » de la Santé
- Mario David : Un pied noir (Frères Garcia)
Le commissaire divisionnaire Le Guen, qui a réussi à arrêter le tueur Georges Gassot, se heurte aux méthodes plus modernes de François Tellier, nouveau directeur de la P.J. Gassot s'enfuit de l'hôpital psychiatrique à destination de Marseille où il rencontre une jeune prostituée allemande Gerda. Mais Le Guen, par l'intermédiaire d'un journaliste, fait croire au Milieu que Gassot est à Marseille pour se mettre à la tête de leurs affaires ; le meurtre du souteneur de Gerda, à Paris, et celui du passeur de Gassot à Marseille laissent croire à cette version. Gassot remonte à Paris, suivi par Le Guen. De retour à Paris, Le Guen est à nouveau aux trousses de Gassot, mais le rate. Gassot se met à tuer tous ceux qui lui barrent la route, ou qui ont l'air de l'avoir trahi, et reste en contact seulement avec son frère François et Gerda. Tentant de participer à un coup, il est prévenu par Le Guen qui retourne les commanditaires contre lui. Tellier tente de coincer Gassot en utilisant contre lui sa consommation de cigarettes - d'une certaine marque - et sa fréquentation de Gerda. Mais au moment où Le Guen s'apprête à aller arrêter Gassot dans sa planque, les commanditaires y font irruption, et Gassot s'enfuit en les tuant. L'échec de Le Guen est durement ressenti par Tellier, qui lui reproche que ses méthodes aient contré celles de son supérieur, d'autant plus qu'en ameutant les truands contre Gassot, Le Guen essaie de faire appliquer la peine de mort par procuration que le tribunal a refusé. Tellier lui annonce qu'il sera mis à la retraite, mais qu'il doit d'abord mettre la main sur Gassot.Le frère de Gassot est pris en flagrant délit de projection pornographique chez lui, et Le Guen obtient de Tellier les barrages que celui-ci avait proposé au départ. Seulement Le Guen ne pense pas que ceux-ci réussissent à faire autre chose qu'à augmenter la pression sur Gassot. Pour s'assurer de capturer le tueur, Le Guen fait placer dans la cellule de son frère un "mouton", qui doit obtenir des renseignements au plus vite. Traqué, Gassot demande à Gerda de voir son frère, pour qu'il lui procure une planque malgré sa captivité. François, acculé, lui envoie le "mouton", qui le rencontre, puis rentre aussitôt à la PJ pour les tenir au courant. Le Guen monte un traquenard, que Tellier, malgré ses réticences sur les méthodes, accepte. Le traquenard est préparé dans un restaurant, mais Gerda s'aperçoit de l'encerclement, et prévient Gassot, qui s'enfuit, en blessant grièvement l'adjoint de Le Guen. Encerclé par la police, il finit par se tirer une balle dans la bouche sous les yeux de Gerda, de Le Guen et de Tellier.
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Si "La horse" a bien fonctionné au box office cela n'a pas été le cas pour "Le chat" ou "Le drapeau noir flotte sur la marmite" un très gros nanar de Michel AUDIARD. Jean GABIN reprend donc le rôle du flic en espérant des jours meilleurs. On lui concocte donc un "polar" au scénario ultra classique, une chasse à l'homme contre un méchant gangster, "capable de tout" et surtout de tuer de sang froid. Un scénario sans aucune surprise, juste un peu de violence "américaine" pour tenter de dynamiser le tout. Fabio TESTI beau gosse italien au talent assez limité joue donc le tueur en cavale et roule des yeux afin d'avoir l'air le plus "dingo" possible. Dire qu'on s'en fout carrément de sa cavale est un doux euphémisme.
GABIN semble être en mode minimal... Aucune action à signaler. Quelque fois il se déplace en voiture, ou discute avec son supérieur en fumant une clope. En pilotage automatique l'acteur semble s'en fiche éperdument. Même ses dernières retrouvailles avec son compère Bernard BLIER sont anecdotiues et si loin de leurs glorieux films passés. Oh, il y a bien une tentative de rendre le propos intéressant entre un GABIN flic au vieilles méthodes et son supérieur joué par BLIER qui est convaincu des nouvelles méthodes de la police. la preuve, il utilise des dossiers sur microfilm ! Il est certain que la notion de progrès de l'époque ferait rigoler n'importe quel informaticien aujourd'hui ! Bref, inutile de dire que ce film fait TRES daté et comme la réalisation est paresseuse et l'interprétation digne d'un épisode télé, je ne saurais donc conseiller d'éviter le film sauf passage télé su une chaine TNT, un soir....
Bon, quand même histoire d'être un peu positif, on pourra voir une petite apparition de Gérard DEPARDIEU qui tente en deux minutes de jouer de manière originale ce qu'on lui donne et puis surtout un témoignage sur la transformation de Paris dans les années 70 avec la construction de l'horrible Tour "amiante" Montparnasse et le trou des Halles qui donnera lieu a l'horrible "Forum des Halles" (question de goûts). C'est déjà cela de pris le réalisateur comprend sans doute que les temps changent. Les spectateurs également qui réservent un accueil assez moyen au film. Pourtant le film prend la première place du Box office parisien lors de sa sortie avec un score raisonnable, mais s'effondre vite. Le film parvient à peine a passer les 900 000 entrées. On dira qu'au vu du produit c'est très bien payé.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
910 500
ENTREES PARIS
197 680
1ère semaine
1
76 786
13
2ème semaine
2
47 112
3ème semaine
7
24 452
4ème semaine
9
25 858
Nombre de semaines Paris
6
Moyenne salles Paris 1ère sem
5 907
Cote du succès
* *
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